Mes poèmes

Voilà, j'inaugure ^^
Ce petit poème me trottait dans la tête depuis un bout de temps, alors je l'ai écrit, lu, relu, corrigé... Et le voilà.

Solitude

Où es-tu ?
Tu m’avais dit que je t’entendrai
Tu m’avais dit que tu m’attendrais
Mais tu n’es pas là
Je ne t’entends pas…
Où es-tu ?
Tu avais juré de ne me jamais me quitter
Que la mort même ne te détruirait.
Pourtant le mal qui de rongeait
Cette maladie nous a séparé…
Où es-tu ?
Où es-tu, mon amour maintenant perdu ?
Ton parfum a disparu
Ton visage, je ne le verrai plus
Oh, où es-tu ?
Tu m’avais promis
Tu m’avais pourtant dit
Que tu serais présent dans chaque lumière
Que tu serais présent dans la mer et le vent
Pourtant, je suis seule et j’erre
Je ne trouve ni dans le ciel ni dans l’océan…
Oh, où es-tu ?
Je t’en supplie, ô mon amour perdu
Toi qui as disparus
Où es-tu ?

Sympa ^^
+1 PGE

Autant continuer sur ma lancée...
Hier, je me suis disputée avec un ami, et ce matin, déprimée, je me suis plantée devant mon ordi, la chanson "Broken Strings" dans les oreilles, et j'ai tapé, tapé... Au final, ça donne un truc pitoyable, mais ça fait du bien :

Séparation

Maintenant que tu es parti
Maintenant que tu m’as quittée
Plus personne ne sèche mes larmes
Plus personne n’apaise mon âme.
Oh, pourquoi nous sommes-nous disputés ?
Oh, pourquoi ai-je commencé ?
Oh, pourquoi as-tu répliqué ?
Oh, pourquoi t’ai-je blessé ?
Jamais je n’aurai du, jamais…
Je t’aime et tu le sais
Tu sais à quel point je suis désolée
Pourquoi ne veux-tu pas me pardonner ?
Je ne suis rien sans toi
Je ne peux pas continuer à exister si tu n’es pas là…
S’il te plaît, pardonne-moi…
Tu ne veux plus me parler,
Tu ne réponds plus à mes appels,
Tu me raccroches au nez.
L’avenir a un goût de sel…
Je t’aime et tu le sais
Tu sais à quel point je suis désolée
Ne me laisse pas…
Ne m’abandonne pas…
Je t’ai vu passer devant chez moi
Ai-je rêvé ou as-tu levé les yeux vers mon étage ?
J’ai rêvé que j’étais avec toi
Mais mon cœur est toujours en cage…
Je t’aime et tu le sais
Tu sais à quel point je suis désolée
Pour la centième fois je t’ai appelé
Devant ma porte ton téléphone a sonné…

Encore un PGE ^^
Bon je vais ajouter les miens alors...
Avec un ami, juste un ami ?

Oui, JUSTE un ami... Sauf que c'est mon meilleur ami et qu'on est très très proche... Plus que si on appartenait à la même famille.

J'ai connus ça...

Encore un autre... Celui-là Moon le connais déjà ^^ Il m'est venu après avoir fait un dessin tout simple, une enfant de dos, fixant un bateau qui s'en va vers l'horizon...
J'hésite encore pour le titre.

Océan

Elle est immobile, comme une petite statue de sel
Abandonnée sur le sable doré.
Le vent fait claquer ses cheveux de miel
Les embruns salés font pleurer ses yeux couleur du ciel
Le vent, la mer, qui lui ont enlevé ceux qu’elle aimait…
Elle a si souvent tenté d’oublier
Si souvent voulut pardonner !
Mais l’Océan est trop cruel, l’Océan est indifférent
L’Océan a abandonné cette enfant
L’Océan n’a pas vu sa douleur
L’Océan ne l’a pas apaisé
L’Océan, elle n’a pas pu lui pardonner.
Tous les jours, à la même heure,
Elle vient là le supplier
Le supplier de lui rendre ceux qui ont disparu.
Ce bateau, ces quelques marins,
Qui sont partis un matin
Et ne sont jamais revenus.
Elle sait pourtant qu’elle ne les reverra plus
L’Océan a détruit leurs vies,
L’Océan lui a tout prit.
Pourtant, malgré la force de sa rage,
Cette colère qui mets son cœur en cage,
Malgré la force de son chagrin
Et de son deuil sans fin,
Elle ne cesse pas de l’aimer,
Cet Océan meurtrier…

Yop + 1 PEG et j'en profite pour ajouter les 3 de ton chapitre...

Celui-là m'est venu après avoir lu un livre sur une émigrante sans papier, ce bouquin a faillit me faire pleurer *la fille ridicule quoi*... Bref, je le post, libre à vous de lancer des tomates.

Sans papiers

L’air est lourd et suffocant
Le bruit qui monte de la rue est assourdissant.
Elle ne veut plus vivre ce calvaire au quotidien
Elle ne veut plus mourir de faim
Elle ne veut plus mendier son pain.
Seule, pétrifiée, abattue et sans papiers
Elle refuse d’être une bête traquée
Chassée par les policiers.
Son seul crime, c’est d’exister
D’avoir émigré.
Seule, pétrifiée, abattue et sans papiers
Elle vient d’ailleurs, c’est vrai.
Mais en quoi est-ce mauvais ?
Elle a juste refusé une vie de misère
Elle a juste suivit sa mère.
Elle a juste refusé le tchador et l’esclavage
Elle a juste fuit son père et sa rage.
Seule, pétrifiée, abattue et sans papiers
Elle n’a plus d’espoir
Personne pour l’empêcher de broyer du noir
Personne pour la sortir de son enfer personnel
Personne pour lui apporter un rayon de soleil.
Seule, pétrifiée, abattue et sans papiers
Elle a déjà tout vendu.
Sa valise, son appartement
Son corps et même sa brosse à dents.
Elle n’a plus rien à perdre, elle ne peut rien gagner
Cela fait longtemps qu’elle a cessé d’espérer
De croire aux Dieux et à leur bonté
Seule, pétrifiée, abattue et sans papiers
Elle a laissé son corps s’affaisser
Elle a laissé ses larmes couler
Et, sans un mot, sans un soupir, s’en est allé.
Quand a matin son corps a été retrouvé
Qu’on en a parlé à la télé, que les gens se sont indignés
Et puis, finalement, qu’on l’a oublié,
Il était trop tard.
Elle avait cessé d’exister

Moi je jète pas de tomate mais des fleurs ^^
(+1PGE)

Encore un autre... Celui-là, au départ, n'est pas de moi : a été posté dans un forum de RPG. Mais je l'ai modifié pour l'adapter à mon propre perso dans un autre forum et le mettre dans ma signature.

Dansent, les violons de ma vie.
Aux accords de mélancolie.
Pleurent, mes yeux d’aurore
Larmes de cristal coulant sur les dunes d’or
Souffre, mon coeur déchiré
Haine brûlante d'âme brisée
Brûle, mes sentiments oubliés
Feu de mon amour endeuillé
Rit, mon ennemi qui me harcèle
Souffrance éternelle

Edit Moon : +1PGE

Celui-là est particulier. Dans un de mes forums, mon personnage, une demi-elfe nommée Aria, grave ce message dans le bois d'un chêne, pour que son.... destinataire, l'elfe Rën, le trouve. Le destinataire en question est l'ami de l'ennemi mortel d'Aria, il a pour mission de la tuer, mais c'est son frère d'âme. En gros, c'est un tel méli-mélo de sentiments contradictoires que je suis pas prête d'arriver à la fin avec ces deux-là...
Aria est l'équivalent d'une machombre pour ceux qui ont lu Bottero, Rën est l'équivalent d'un mercenaire (au service d'une secte de fanatiques adorateurs du Chaos).

Nous sommes si différents
Si semblables, étrangement…
Enfants de la mort et du Mal
Ayant grandit au milieu des larmes et des râles
Nés pour servir les funestes desseins de nos pères
Pour voir mourir des êtres chers…
Pourtant, tu n’as pas cédé
Pourtant, je n’ai pas renoncé
Toi et moi
Moi et toi
Nous nous sommes battus contre nos destins
Nous avons lutté contre cette inéluctable fin
Nous sommes si différents
Si semblables, étrangement…
Nous avons fait couler le sang
Nous avons volé des vies d’innocents
Nous avons choisit nos voies
Nous avons fait notre choix.
J’ai cherché l’Harmonie
Et j’ai brisé tant de vie…
Tu as recherché le Chaos
Et tu as fait creuser tant de tombeaux…
Nous sommes si différents
Si semblables, étrangement…
Frère et sœur d’âme
Se frappant de leurs armes.
Esprits jumeaux
S’infligeant mille maux.
Nos cœurs battent à l’unisson
Distillant dans nos corps le même poison
Le même désir de mort qui nous corrompt.
Nous sommes si différents
Si semblables, étrangement…
Le Chaos et l’Harmonie
Dansent notre mélodie
Nous sommes les deux lunes d'une même nuit
Nous sommes les deux briseurs de vies
Empathie étrangement révélée
Cœur pur et impur jumelés.
Lune et Soleil
Dans le même Ciel.

Je n’arrive pas à croire que durant une année
Je t’ai protégé
Je n’arrive pas à croire que j’ai ignoré
Que tu me manipulais
Que tu te servais de moi comme bouclier.
Tu a blessé mes amies
Tu les as trahis
Pourtant, avec toi je suis restée
Pourtant je t’ai soutenu, supporté.
Aurais-je du écouter
Les insultes que tu lâchais à leur sujet ?
Aurais-je du ignorer
L’affection que tu me portais ?
Oh, tu tiens à moi, je le sais,
Mais ai-je vraiment été
Une amie plus qu’un pantin ?
Ai-je été, de près ou de loin,
Autre chose qu’une marionnette sans grande utilité ?

Comment as-tu pu,
Mon ami perdu ?

Tu as besoin de moi, je le sais…
Pourtant, je n’ai pas essayé de te manipuler
Comme toi tu l’as fait.
Je t’aime, mais je ne peux ignorer
Ceux qui ont vraiment besoin de mon soutien
Ceux qui veulent vraiment m’aider, ceux dont j’ai besoin.
Pour toi, je n’ai été
Qu’un accessoire su lequel s’appuyer.
Depuis qu’on se connaît
Tu ne m’as pas lâché
Tu t’es accroché
Comme une moule sur un rocher.
Oh, pourquoi n’ai-je pas deviné ?
Tu voulais me dresser contre tes ennemis
En prétendant être mon ami…

Je sais que je te blesse en m’en allant
Je sais que tient vraiment à moi
Mais parfois, on ne peut s’en sortir qu’en s’enfuyant.
Pardonne-moi…

Et des poèmes déprimants en plus ! XD

Ton deuxième post recèle deux poèmes differents ou un seul... je dirais deux mais avec quelques doûtes ( trois peut être avec la dernière strophe qui ressemble à un micro poème... )

On peut dire ça...
Bon, voilà 3 poèmes qui forment 1 seul récit... A force de lire et d'écrire des trucs pareils je vais finir vraiment dépressive...
Ce poème n'a pas encore de titre, j'attend vos suggestions Smile

Il était si tendre et si beau
Son amour résonnait dans chacun de ses mots…
Ses yeux bleu brillant
Dans ce visage qu’elle aimait passionnément,
Ce visage parfait
Que ses sourires illuminaient…
Oh, elle l’avait tout de suite aimé
Bien avant qu’à son tour il ne l’ait remarquée.
Combien de jours ont-ils plaisanté,
Combien de semaines à rire et à chanter,
Combien de mois à s’aimer,
Combien d’années avant d’être rattrapés ?
Le destin devait les détester
Ces quatre années de bonheur parfait
Ont été plus que ce qu’ils n’espéraient.
Un jour la mort les a frappé
Un jour le jeune homme elle a emporté
Laissant son aimée désespérée.
Plus rien n’a jamais été pareil
Même le ciel n’était pas le même.

Elle trébuche, continue à avancer
Elle se laisse finalement tomber.
Devant elle, la falaise cède la place à la mer,
Et ses vagues meurtrières.
Devant elle, plus rien d’autre que le vide,
Et sa sérénité morbide.
Plus qu’un pas
Avant d’être délivrée,
Plus qu’un pas
Avant de le retrouver,
Plus qu’un pas
Avant de savourer l’éternité…
Elle avance, se penche, lève un pied…
Une main la rattrape avant qu’elle ne se laisse tomber
Sortant de sa transe, elle regarde celui qui est venu l’aider
Ce visage, elle le connaît
C’est celui d’un ami qu’elle a depuis longtemps quitté…

Ses larmes ont longtemps coulées
Son cœur a longtemps été brisé
Mais aujourd’hui, elle l’a enfin réparé.
Main dans la main avec celui qui l’a sauvé,
Main dans la main avec celui qu’elle a finit par aimer
Elle sent son premier amour s’effacer
Au profit de celui qui l’aime désormais…
Et, entre elle et lui, leur premier baiser
Se pose sur leur avenir comme une promesse d’éternité…

Celui-là est un peu brouillon.

La Danse des Loups

Je suis partie au loin
Dans le vain espoir de changer le destin.
Comme une bête sauvage, j’ai apprit,
J’ai apprit la mort, la vie
Comme une bête sauvage j’ai courus
J’ai courus hors des sentiers battus
J’ai redécouvert ce que les hommes ignorent
J’ai redécouvert quelque chose de plus précieux que l’or…

J’ai chanté sous la lune
J’ai chassé dans la brume
Je me suis écorchée les pieds sur les cailloux
J’ai dansé avec les loups

Tu ne me croirais pas si je te disais ce que j’ai vu
Tu ne me croirais pas si je te disais ce que je fus.
Je fus aigle, faucon ou hibou
Virevoltant à s’en tordre le cou
Je fus aigle, faucon ou hibou
Vivant de vent et de son amour fou
J’ai trouvé quelque chose que les hommes ignorent
J’ai trouvé un véritable trésor…

J’ai chanté sous la lune
J’ai chassé dans la brume
Je me suis écorchée les pieds sur les cailloux
J’ai dansé avec les loups

Vous ne saurez jamais ce que j’ai fait
Vous ne ressentirez jamais ce que j’ai éprouvé.
Comme mes frères j’ai marché
J’ai marché jusqu’à un endroit illuminé
Comme mes frères j’ai compris
J’ai compris ce qu’était mon but dans la vie
J’ai sût qu j’étais vraiment
Sans mensonges ni faux-semblant
Je suis mon chagrin et mon espoir
Je suis la lune noire
Je suis libre et fière
Cœur d’or et cœur de pierre

J’ai chanté sous la lune
J’ai chassé dans la brume
Je me suis écorchée les pieds sur les cailloux
J’ai dansé avec les loups

+1...
Faudra que je m'y remette un peu moi aussi,... un jour bien déprimant, l'inspiration viendra d'elle même.

Encore quelques uns :

Désarroi

Seule face à mon écran
Seule face à mes sentiments
Je ne peux repousser ce feu qui me dévore
Cette honte cuisante qui me déshonore.
Cachée derrière l’anonymat
Je lance encore et encore cette prière
« Ne me méprisez pas ! »
Mais tous m’ont repoussé, jusqu’à mon frère
Pourquoi les internautes seraient-ils différents ?
Comment pourraient-ils savoir ce que je ressens ?
Je suis différente, je devrais en être fière
Mais pour les autres je ne suis qu’une simple poussière
Quelqu’un à rejeter
Quelqu’un à humilier
Quelqu’un à détester.
Dois-je vraiment continuer
A subir ces insultes, ces moqueries, cette méchanceté ?
Dois-je vraiment supporter
Cette condescendance, ce mépris affiché ?
Oh, comme je voudrais oublier
Comme je voudrais ne plus exister…

Espoir

Je ne peux me rebeller
Dans ce monde ou chacun
A pour devoir de m’écraser
De me prouver que je ne suis rien.
Mais quelque chose en moi
Refuse de céder,
Quelque chose en moi
Refuse de plier.
Cette étincelle de fierté,
Si faible qu’on la voit à peine briller,
A résisté à des ouragans de désespoir
Et résistera, peut-être, à d’autres idées noires
L’espoir fait-il vivre ?
Ça je n’en sais rien…
Permet-il de survivre ?
Cela, je crois bien…
Mais je peux vous dire que sans apporter de bonheur
Il étincelle, repousse les ténèbres de la nuit
Et limite mon malheur
En vacillant comme la flamme d’une bougie.

+2PGE (tsss j'ai de bonnes idées de poème mais j'ai pas le moral pour les écrire...)

Ce n'est pas mes sentiments à moi que j'exprime dans ce poème, je vous le dit tout de suite. En plus, je n'ai pas encore l'âge de conduire !

Spoiler:

+1... je meurs de chaud >_<

Il va avec mon dernier dessin ^^ ou avant dernier...

Vision fugace

Je l’ai vue hier.
Silhouette solitaire
Assise sur une colonne de cristal vert
Emergeant des eaux claires.
Je l’ai vue hier.
Elle était immobile et rêveuse,
Frêle silhouette songeuse
Vêtue d’une robe mauve vaporeuse.
Je l’ai vue hier.
Elfe à la peau cuivrée
Au cheveux d’or et d’argent mêlés.
Elle était l’image même de la sérénité.
Je l’ai vue hier.
Derrière elle une chute d’eau tombait en rugissant
Tel un rideau de diamant
Chutant dans le lac transparent.
Je l’ai vue hier.
Je n’ai pas osé la déranger.
Silencieuse, je me suis éloignée,
La laissant seule pour méditer.
Je l’ai vue hier
Et plus jamais je ne la reverrai.

+1...

Sans titre pour le moment...

Je n’ai pas envie de me lever
Pas envie de me préparer
Pas envie de marcher
Pas envie de travailler
Pas envie d’exister.
Lassitude et mélancolie mêlées
Font de moi un fantôme déprimé.
Je veux juste rester couchée
Fixer le plafond et soupirer.
Je veux juste qu’on m’oublie
Qu’on me laisse seule avec mes soucis.
Je n’ai plus goût à la vie.

J’ouvre les yeux en entendant le bruit
De mon vieux réveil gris.
Je l’éteint, me lève, soupire
Décidément, la vie est de pire en pire.
Les nuages sont épais, il pleut et je n’ai rien à lire.
Un bon livre me changerait les idées
Mais ma bibliothèque me semble vide d’intérêt.
Je m’habille de noir et de gris chiné,
Même mes vêtements semblent attristés.
La maison vide semble agoniser
Je ne peux m’empêcher de frissonner.

Ma mère est allée travailler
Mon père est parti voyager
Mon frère est déjà en vacances d’été.
Ils ne sont pas là pour m’aider
Pas là pour rire et plaisanter
Pas là depuis une éternité…
J’avale mon petit déjeuner
Je nettoie la cuisine, remplit le lave-vaisselle
Attrape mon sac et range le pot de miel.
Au moment de sortir sous ce ciel gris sans soleil
Je sens une odeur de sel
Le vent vient de la mer, j’ai l’impression que l’océan m’appelle…

C’est comme si un rayon de lumière
Illuminait mon allée de pierre.
Tant pis pour le lycée
C’est ailleurs que je dois aller…
Je pose mon sac et part à pied
Vers la côte que je n’entends même pas gronder.
A mi-chemin la tempête se lève et se mets à hurler
Je suis en retard, je dois me dépêcher.
Lorsque enfin j’arrive à la falaise de grès
Les flots furieux sont déchaînés et mon visage est illuminé.
J’attrape les pans de ma veste, j’écarte les bras et tente de résister
Au vent qui ne cesse de me pousser.

Ce jour-là, j’ai appris quelque chose de très important
Quelque chose d’étonnant.
Une certitude si lumineuse que ni mes parents
Ni mon frère, ni mes amis, ni les enseignants
Ne m’ont plus jamais vu soupirer par temps de pluie
Ne m’ont plus vu porter de vêtements noirs et gris.
Cette chose me protége des malheurs comme un talisman.
« Bonheur » est le nom de cet étrange sentiment…
Vous aussi, essayez : partez, partez le chercher
Partez rencontrer la mer démontée
Partez lutter contre le vent enragé
Partez danser devant les éléments déchaînés…

+1 ^^'
(et cette fois j'ajouterai que le texte me plaît particulièrement... même si certains passage on dirait que tu as mit la première rime qui te passait par la tête et ça gâche certains passages... enfin c'est mon avis personnel)

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