Le monde céleste (Lyra / Moon)

J’étais dans les désarrois total, Tout était embrouillé dans ma tête et je ne comprenais pas ce que faisais Gahol prêt de moi. Que c’était-il passé ?Devant moi des bouts de verre partout, un contrôleur parlait à Ikeol qui ne semblait pas content, ils étaient proches mais leurs paroles sonnaient comme creux dans ma tête. Sécurité…. Vitre…. Mais de quoi ils parlent. Subitement un flash m’apparu.

- Eken attention !

Son corps contrecarrant mon élan, Dos au danger, quant des éclats de verres explosa.

Revenant à la réalité je remarque que Gahol , me serrait fort la tête, quant je senti une autre présence dans mon dos , Zerayl m’empêcher de bouger. Visiblement je ne devais pas bouger, mais pourquoi, c’est Niyur qui répondit à ma question muette.

- Tu as reçu un choc violent et un morceau de verre brisé dans le crâne. Ne crains rien c’est déjà soigné et en voix de guérison, mais tu ne doit pas secouer ta tête. Reste couché. Ne t’en fait pas sa va te revenir.

-Eken.

Il ne répondit pas, mais son regard laissa envisagée le pire. Quant une piqûre de Gahol m’emmena dans les songes.
Les souvenirs revinrent en désordre dans mes rêves, que je m’amusais à recoller, pour enfin tout me rappeler

Flash back
Nos regards se croisèrent, mais c’était un regard de surprise,figé. Dans son élan pour me protéger il me renversa violemment sur barre de protection des couchettes et sur la dureté des lits. Je n’avais rien senti,mais je constata rapidement avec horreur que Eken était ensanglanté et inconscient.
Ma première pensée a été de crier, mais crier qui ? Saniheldna me traversa l’esprit et je l’appela, plusieurs fois, avant de retourner prêt d’Eken. Quant la tête me tourna.
fin flash back.

Quant je reconnu la voix de l’infirmière je couru dans sa direction pour lui raconter ce qui c’était passé, mais dès que son regard me regarda elle me confie à Gahol à coté d’elle, je ne comprenais pas se qu’elle lui disait mais ce dernier me fit asseoir, mais je ne voulais pas, Eken avait besoin d’aide. Là le mal de tête empira et tout devint noir.

Quant je me réveilla la nuit était tombé, Gahol était partie mais Niyur et Zerayl étaient là. Plus de mal de tête, je me sentait serein, l’effet des drogue sûrement, mais ne pas avoir de nouvelle de Eken m’alerta. Zerayl l’avait remarqué.

- Reste calme, on est bientôt arrivé.
- Eken, implorais je d’une vois tremblante
Il me regarda avec un sourire triste, mais moins alarmiste que Niyur, je voulais savoir, il me prit la main pour me rassurer.
- En moins bon état que toi, mais il s’en sortira.
Ce qui me laisser envisager rien de bon.

(Note par avance : mon post n'est pas très glorieux ni vraiment recherché... tu n'es pas du tout obligée d'y répondre par une réponse énorme si tu veux.)

- Eken attention !

Je me souviens de cette phrase au détour d’un souvenir brumeux, je me souviens avoir réagit immédiatement… peut-être stupidement mais ainsi fut mon réflexe.
Je me souviens m’être redressé d’un seul bond, je me souviens m’être placé entre Kendra et la vitre, déployant mes ailes autour d’aile comme un cocon, comme une carapace.
Et puis je me souviens d’une explosion, suivit d’une douleur vive, insoutenable.
Je me souviens du goût du sang dans ma bouche, alors que je sombrais dans l’inconscience.

Il fait sombre ici… mais où suis-je d’ailleurs ? Je ne sais pas vraiment, je sais juste que je ne vois rien de ce qui m’entoure, je ne vois rien, comme si j’avais les yeux fermés et pourtant je sens une présence, je sais qu’elle est là. Je le sens.
Elle me fixe, je ne comprends pas vraiment pourquoi mais je le devine.
Alors c’est ça mourir ? Les ténèbres et l’oubli ? L’errance éternelle dans le néant ?
Pourtant quelque chose en moi me donne la certitude que mon heure n’est pas encore venu, je sais qu’il me reste des choses à faire, je n’ai pas le droit de faillir maintenant. Et puis… Kendra le supporterait-elle ? Non, elle ne le supportera pas, je n’ai pas le droit de lui faire ça.
Et puis… je me sens tout de même attaché à elle après tout ce que nous avons vécus, j’ai l’intime sensation d’avoir encore besoin d’elle et que les problèmes de mon passé sont liés à ceux de son présent.
Mon temps n’est pas encore venu…
Je n’ai pas encore ma place dans le néant.
Même si l’envie de rejoindre mes camarades partis trop tôt se fait sentir. Ah enfin quitter ce monde de fou, ce monde de destruction pour enfin vivre en paix.
Non… ce serait la solution du lâche, je n’ai pas le droit.
Pas maintenant.
Désolé compagnons, frère d’armes et amis, je ne serais pas des votre aujourd’hui. J’ai encore tant à faire…

Je me souviens m’être réveillé un instant, quelques secondes, le temps de voir Kendra être maîtrisée par Zerayl qui lui disait de ne pas bouger, surtout pas bouger.
Et puis je me souviens avoir perdu connaissance une nouvelle fois.
Je me souviens de la douleur, toujours présente… et d’une déchirure interne plus grande encore quoique incompréhensible. Une blessure qui n’était pas présente lors de ma première perte de conscience.
Une blessure qui s’était ouverte à l’instant où Kendra m’avait appelé, où sa voix était parvenue à mes oreilles porteuse d’une lourde détresse et d’une peur énorme.
Non, je n’ai vraiment pas le droit.
C’est ce qu’Il voudrait… et c’est bien ce que je ne ferais pas.
Je continuerais d’avancer, même s’il me faudra alors jouer au funambule sur un fil invisible, je continuerai et peu importe ce que le destin mettra comme obstacle devant moi.
C’était à ça que je pensais alors que mon esprit sombrait cette fois dans un vide totalement indescriptible, m’empêchant instantanément toute réflexion possible, comme un lourd sommeil sans rêve, simplement troublé parfois par un pic de douleur lancinante.

Je me souviens qu’à mon second réveil il faisait déjà bien nuit, Saniheldna se tenait non loin et m’observait, inquiète également et grimaçante visiblement en voyant mon état qui devait, je l’imagine, être bien loin de la gloire.
Je ne sentais plus mes ailes, comme si on me les avait arraché et elle le comprit, elle m’expliqua que ces dernières avaient encaissé la plupart des morceaux de verres et que mon dos avait pris le reste. Que Kendra s’en était sortie et que les autres skÿns allaient également bien… et qu’à force elle finirait par me faire payer ces frayeurs et ce besoin de me faire rafistoler constamment à cause de prise de risques insensées. On aurait cru une mère faisant la morale à un fils.
J’en aurai bien souri si j’en avais eut la force mais rien que garder les yeux ouvert était encore en cet instant une véritable épreuve.
Je sentais que je ne tarderais pas à les fermer à nouveau pour un petit moment.
Peut-être qu’à mon réveil nous serons arrivés ?
D’ailleurs, sommes nous encore dans le train ? Je ne saurais dire, tout est si flou autour de moi…
Qui sait ?
Pas moi en tout cas…

J’ai du m’assoupir à nouveau parce qu’on je me réveilla denouveau on étaient plus dans le train. J’étais couchée dans un brancard en mouvement. Des gens en robe longue et drapée d’un tissu qui couvrait la tête s’écartaient de nous dès qu’ils nous voyaient. Certain regardaient mes compagnons avec admiration alors que d’autre leurs lançaient des regards noirs, blasphèment à leurs rencontre.

-La belle au bois dormant c’est réveillé, ironisa Niyur.
Cela me redonna me sourire, vite effacé quant je pensa à Eken.
-Toujours dans le coma, Saniheldna est avec lui. Il s’en est sortit. Répondit-il à mes questions Comme si il avait lu dans mes pensées.
- Pas de danger ? En voyant les regards noirs des habitants.
- Ne t’en fait pas on te protégera, la route est encore longue, près à marcher ?
- hâte d’y arriver. En m’extirpant en douceur.
- Il ne vaut mieux pas s’attarder sur le chemin, on ne s’arrêtera pas. Tiens cette gourde est du sel tu en aura besoin.

Nous traversâmes la ville pour arriver dans un désert brûlant et une chaleur étouffante. Pour faire face à la traversée du désert on m’avait équipée d’une combinaison qui régulait la transpiration. Faisant économiser 90 de l’eau de mon corps. (Voir Dune). Qui se révélais très pratique. C’est Skÿn étaient des génies. Sur le trajet, Je ne parla pas beaucoup mais Niyur amusait la galerie en faisant des blagues et autre inepties amusantes sur « les humains ». Très véridique d’ailleurs. Notre marche continua jusqu’à un petit village ou une troupe d’habitant au regard noir bloqués le chemin.

Zerayl s’approcha deux est entama la conversation avec leurs chef dans leurs langues. D’après l’intonation de l’individu, l’homme ne voulait pas s’écarter. Mécontentement, peur, fureur, douleur s’exprimait sur les visages des villageois. J’étais troublée.

-Qu’est qui se passe ? Demandais-je.
- Rien, continuons. Répondit un skÿn

On ne voulait tout simplement pas que je sache ce qui se passait. Mais leurs visages exprimaient la tristesse et le regret, Cela leurs concernaient. Un long trajet dans un silence de mort se poursuivis, chaque village que l’on croisa furent bloqué par leurs villageois, nous obligeons à les contourner, mais aucun d’eux ne vint à nous approchez. Ce qui nous surprit quant on arriva dans un nouveau village complément désert. Les skÿn étaient sur le qui vive, ce que je comprenais au vu des réactions des autre villages.

Zerayl et Gahol fut envoyée en éclaireur dans le village, mais par prudence Ykeol nous ordonna de contournez le village. Une fumée noir et répugnante sortait du centre du village, me donnant la nausée. On étaient au bout de la fin du village quant sortit de sous des trappes les villageois qui attaquèrent les skÿns. Ils étaient une vingtaine armée de fourche, couteau et autre ustensile de cuisine. La colère sur leurs visages mais aussi la peur et la haine était bien visible. Ce qui pouvaient être dangereux même si ils n’étaient pas des guerriers. Caché derrières les skÿn pendant que tous combattaient je fut happé par derrière par un villageois caché et rapidement bâillonnés et bandée aux yeux, on me déplaça à vive allure dans le village au vu de l’odeur de plus en plus écœurante, mes ravisseurs avaient visiblement peur. Mais cela ne dura pas longtemps, avant que je fusse finalement sauvée. Quant on m’enleva le bandage des yeux on était de-nouveau en dehors du village. Tout le monde était là Même Eken encore dans le coma. Mais tous avaient une tête d’enterrement. Je ne préféra pas poser la question pourquoi parce que j’avais compris subitement d’où provenais l’odeur. Je ne comprenais plus ma propre espèce. Les mains en point je repris chemin continuant sur une route invisible sans but et sans regarder derrière, quant une main féminine me montra la bonne direction.

-C’étaient le dernier village, là on va devoir traverser le désert, je t’avertie, ne prend pas peur quant tu nous verra foncer droit sur une tempête de sable. Tu ne risques rien.

Et heureusement que elle m’avaient avertie Parce que c’était très impressionnant. Après quelques tempêtes. Plongée dans mes pensées assez sombre je ne fit plus attention au temps qui passa marchant comme un automates. Prenant de temps en temps une gorgée d’eau salée quant je sentaient la soif. J’aurais continué à marcher si on ne m’avait pas arrêté pour m’annonçais.

- On est arrivée.
Et c’est là que sortant de ma torpeur je contempla l’immense portail du monde des skÿn. la destination finale d'un long voyages semée d'embuche.

Avec beaucoup de temps, je suis très peu libre actuellement, au point même que je me connecte plus beaucoup même sur MSN.
Bon courage.

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