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 Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]

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MessageSujet: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeMer 17 Fév - 23:42

    Année 2221.

    Le 2.2.2222 est annoncé comme un jour destructeur. Les humains qui reste vivent dans la peur de l'inconnu, de la mort, mais surtout de la guerre. La Terre est divisée en deux camps: l'Amérique et l'Eurasie. Cela fait bien longtemps que l'Australie puis l'Afrique ont été engloutis par l'Océan. Mais voilà, ceux qui restent sont en guerre depuis quelques décennies... Les raisons de cette guerre ont été oubliés depuis bien longtemps. La famine, le manque de matière première ou la surpopulation en sont sûrement la cause. Mais tous ont oublié, tous ont peur, tous sont las.
    Alors, le 10.8.2210 un traité de paix est signé. Mais si les bombes stoppent, la rancoeur et la haine héréditaire sont toujours là, créant une guerre froide dont les humains n'ont absolument pas besoin. Car si la guerre est finie, ses conséquences sont irréversible. Le climat est fichu, l'air irrespirable, la pollution intenable. Et c'est sous le ciel rouge sang de ce nouveau Monde que naît une nouvelle race. Les mutants. L'Amérique va bien vite comprendre quelle arme destructrice pourrait etre ses êtres nouveaux. Ainsi la guerre recommence. L'Eurasie, surprise n'arrive pas à se défendre. Ça fait bien longtemps qu'ils ont tenté d'exterminé les mutants, qui à présent refusent de les aider.

    Le 3.3.2219, Tillian Stroper est promu président Eurasien. C'est un homme de parole, au mots enchanteur. Les mutants Eurasien rejoignent alors le peuple, venant ainsi renforcé les rang dévasté du continent.

    Et la guerre bat son plein, meurtrière, chaotique, destructrice. Cela fait deux ans que ça dure. Deux ans que les mutant, eux qui devraient être si proche, s'autodétruisent. Mais peut être est-ce la seule solution qu'a trouvé l'Homme pour résister, pour subsister face à cette nouvelle race. Car plus que la guerre, l'Homme a toujours eu peur de l'évolution...

    Et la date du 2.2.2222 se raprochent, faisant frémir les survivants...



    ***
    ******
    ***


On m'a souvent décrite comme un monstre. Enfin, peut-être pas moi particulièrement, mais ce que je suis.

Une mutante.

...

Je suis née de l'union contre nature d'une ange et d'un démon. Ma mère s'apellait Elysa et elle était l'innocence même. Du moins, je me souvient d'elle comme ça. Elle n'y pouvait rien si elle était née avec des ailes et avec cet étrange don de faire voler les objets. Elle n'y pouvait rien et elle l'acceptait. Elle était si belle, avec ses long cheveux noirs doux comme la soie, ses yeux bleu, son visage doux et malicieux, son teint doré de pêche et sa grâce de déesse. Je l'adorais.
Mon père, à la base, était juste vif et fort. Mais des pseudo-scientifiques ont trafiqués ses gènes pour faire de lui un surhomme, un Hercule capable de courir à 300 à l'heure et de soulever une voiture d'une seule main. Minable. Il était déjà un monstre, ils en ont fait une vrai pourriture. Il s'appelait Maniel. Son nom de famille, comme le reste de ses origines, s'est perdu dans la brume de sang et de souffrance qui entoure le passé de ma famille.
Je ne sais pas comment ma mère et lui se sont connu, comment ils ont pu s'aimer. Toujours est-il qu'ils s'aimaient et ça, je ne l'ai jamais comprit. Je suis née avec leurs pouvoirs, leurs pouvoirs de mutants qui faisaient de moi un être contre-nature. J'ai fait avec. J'ai toujours fait avec. J'ai toujours porté ma croix la tête haute et je ne vois pas pourquoi ça changerai.

Je m'appelle Lunaris, et comme je n'ai pas de nom de famille, j'en invente régulièrement. Je ressemble en tout point à ma mère, sauf cet air sauvage que j'ai acquit au fil des ans, et mes yeux dorés de fauve, comme mon père. J'ai eut dix-sept ans ce matin mais ça, il n'y a plus personne pour s'en souvenir. J'ai beau me dire que ça n'a pas d'importance, ça me fais mal à chaque fois que j'y pense.
Depuis que Maman et Papa ne veillent plus sur moi, je me débrouille. Avec mes amis. On est cinq. Tous des mutants. Des jeunes, orphelins, qui fuient les "Basiques".
Il y a Naliée, qui a dix ans. C'est la plus jeune et c'est moi qui la protège. Elle est rousse aux yeux noisette et son truc, c'est le feu. La chaleur. La lumière. Elle les contrôle... Enfin, elle a le pouvoir mais pas la pratique. Régulièrement, elle fout le feu à une région. Accident, qu'ils disent aux infos. C'est presque vrai. Naliée ne le fait pas exprès.
Le plus vieux, Dan. Il a dix-neuf ans, des cheveux noirs qui lui tombent aux épaules et un regard vert de chat sauvage. Il possède une force incroyable. Je l'ai vu renverser un camion d'un coup de poing.
Il y a aussi Xavier. Il a seize ans et il ne paie pas de mine avec ses cheveux bruns en bataille et son regard gris songeur. Son pouvoir est assez vague. On appelle ça de la prémontion et de l'empathie. Il détecte ce qui va se passer et il sent nos émotions. Par exemple, il nous préviens si la Brigade de Sécurité des Mutants (la B.S.M.) arrive. Xavier, c'est notre chef.
Il y a Surina. Elle est asiatique, chinoise d'après elle. Quinze ans, des cheveux de jais et des yeux couleur de nuit. Elle est belle, et pour ça elle n'a pas besoin d'utiliser son don. Son don, c'est de créer des illusions. Mais seulement des illusions visuelles, comme les hologrammes ou un écran d'invisiblité. C'est quand même pratique.
Et il y a moi. Lunaris. Dix-sept ans, des cheveux noirs, des yeux de fauve, deux ailes rétractibles dans le dos qui me brûlent lorsque je les fais disparaître, une vitesse et une agilité presque inhumaine, le pouvoir de télékinésie, un caractère de cochon, un sommeil de plomd, et surtout plus de morts à mon actif que tous mes amis réunis.
Parce que moi, j'ai passé un moment dans leurs Camps d'Entraînements pour Mutants.

Ce jour-là, on s'était établi à Strasbourg. L'Eurasie, c'est pas mal. Surtout la France. Les villes sont plus anciennes, les cachettes plus nombreuses. On s'était planqué dans une maison vide, et on avait prévu d'y rester un mois. Sans doute deux. On pensait qu'on avait rien à craindre.
On se trompait.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeJeu 18 Fév - 19:57

Aujourd’hui est le jour le plus beau de toute ma vie.
Aujourd’hui devait être le jour le plus beau de toute ma vie.
Aujourd’hui fut un jour atroce.

Je m’appelle Alix et j’ai 19 ans. Il s’appelle Kahl et il en a 21. Je l’aime, il m’aime. Et aujourd’hui, comble de mon bonheur, nous allons nous marier. Que demander de plus ? Mon cœur bat alors que j’enfile la robe blanche en soie fine que ma mère m’a offerte. Il bat encore plus lorsque je m’avance dans l’allée qui traverse l’Eglise. Et il explose de bonheur lorsque je croise un regard. Son regard.

Je m’approche et ma main frôle la sienne. Dans l’assemblée, mon père, ma mère, mes sœurs sourient. Mes amis aussi. Et sa famille. Notre famille.

Je n’ai jamais connu le malheur. Peut être est-ce pour ça que, maintenant qu’il m’a touché, la douleur en est d’autant plus forte. Moi, j’ai toujours eu de la chance. Je suis née avec une cuillère en or dans la bouche. Loin de la guerre, de la famine, de la mort. Et c’est ainsi que je n’ai pas vu la fin approcher. Sa fin. Leur fin.

Aujourd’hui est le plus beau jour de toute ma vie.
Mais voilà, arrivée devant le l’autel, je m’agenouille à ses côté et lui rend son sourire. Mon cœur explose.
Boum.
Non. Ce n’est pas mon cœur. Le bruit est beaucoup trop fort, beaucoup trop lourd. Et cette odeur autour de moi. L’odeur de la mort, du sang.

Aujourd’hui devait être le plus beau jour de toute ma vie.
Je devais voir voler les cœurs de l’amour autour de moi. A la place, je ne vois que le sang. Je devais sentir les grains de riz à la sortie de l’Eglise. A la place, je ne sens que mes larmes. Je devais en ressortir grandi, plus forte, indissociable de ma moitié. A la place je me sens vide, détruite et abandonnée.

Aujourd’hui fut un jour atroce.
Du massacre, nul n’en est ressortit. Nul à part moi. Des lambeaux de chairs brûlé et des traces de sang écarlate massacrent ma robe blanche, dessinant des motifs atroces, signature de la mort. Je vomis. Trois fois. Et les larmes viennent mouillée mes joues. J’ai peur, j’ai froid et surtout je ne comprends pas.

Que s’est-il passé ? Quel était ce bruit, d’explosion si proche de nous. Et soudain, l’évidence me saute au nez. Un attentat comme il y en a déjà eu des milliers par le passé. Une bombe, planquée dans la salle. Un minuteur réglé à la seconde près. Un engin minuscule, mais terriblement dangereux. Une arme qui a détruit ma vie.

Mais… pourquoi ne suis-je pas morte avec eux ? Pourquoi alors que le corps démanbré de ma famille, mes amis, mon amour, gisent tout autour de moi à peine reconnaissable alors que moi je n’ai rien. Pas la plus petite égratignure.

Je me relève et dans un geste désespéré rassemblent les morceaux du corps de Kahl, les rassemblant comme on rassemble les membres d’une poupée tombée de trop haut. Mais alors que je trouve un bout de sa jambe gauche, ma main effleure une flamme de trop près.

Et elle prend feu.

Mais le plus étonnant, c’est que je ne brûle pas. La flamme orangée se contente de danser dans ma paume, chatouillant le bout de mes doigts. Hypnotisée, je ferme ma main, étouffant le mini brasier d’un geste. Je l’ouvre, plus rien. Pas la moindre trace de brûlure ou de cendre. Et soudain, prise d’un reflexe toujours refoulé, je claque des doigts.

Et la flamme apparaît.

Oscillant entre le bleu et le violet, je sais que la chaleur serait insupportable pour n’importe quel humain. Mais moi, je ne suis pas humaine. Je suis… une mutante.

Révulsée à la simple évocation de cette idée, je vomis à nouveau. Non. Je ne veux pas être une mutante. Je ne veux pas passer ma vie à être haïe par les miens, à devoir fuir la société. Je. Ne. Veux. Pas. Etre. Un. Monstre.

Et là je comprends. Il n’y a jamais eu de bombe. La seule meurtrière de tout ceux que j’aime, c’est moi. Uniquement moi. Et mes larmes redoublent et mes cris déchirent le silence macabre qui s’est installé. A bout, je sors de l’Eglise, m’enfuyant vers n’importe où, n’impore quoi tant que c’est loin d’ici.

J’ai peur. Peur de moi, peur de mon pouvoir. De ce que je pourrais faire aux autres sans le vouloir. Je ne veux pas de tout ça. Je veux rester celle que je suis. Celle que j’étais.

Et mon cœur bat plus fort.

***

Les mois ont passé depuis le massacre. J’ai compris que je ne pouvais pas fuir ce que j’étais devenue. Alors je tente de m’accepter comme je suis et surtout de contrôler mon pouvoir. J’ai été recrutée par la B.S.M. En général ils ne prennent pas les mutants. Mais comme me l’a expliqué le chef de ma section, mieux vaut se débarasser du mal par le mal. Une façon cruelle de dire que les mutants sont les seuls capable de détruire les autres mutants. Ou en tout cas, de les remmettre en place en cas de… bêtises.

Je travaille pour le bien de la société. On félicite ceux qui s’enrôlent, on prévient ceux qui frôlent les limites et on se débarasse des méchants. Au fond, un travail comme les autres. De toute façon, je m’en fiche. Toute compassion, toute émotion est morte avec Kahl.

Depuis ce jour là, j’ai bien changé. Ma robe blanche a été remplacée par des habits toujours sombre. A présent j’attache toujours mes long cheveux blond en une tresse, laissant juste quelques mèches folles cacher la tristesse de mes grands yeux bleu.

Je travaille en tandem avec Cody. Yeux et cheveux noir balayé d’une mèche bleu fluo, humain des plus communs. Fumeur, fort, renfermé. Et c’est ça qui me plaît chez lui. Il ne me pose pas de question sur mon passé, je fais pareil de mon côté. Et comme ça, tout le monde est heureux.

Mais le pire, je crois bien que c’est la guerre. Au départ, lorsque je vivais enfermée dans le petit cocon forgé par mes parents, je croyais que c’était juste une guerre comme mon livre d’histoire en était remplie. Un pays contre un autre. Mais non, cette guerre là est terminée. Ce qui se passe maintenant, c’est l’extermination d’une race. Les mutants.

Et ceux qui sont frères de sang, de gènes, ceux là sont en train de s’entre-tuer. Parce qu’ils croient aider leur nation qui les mènent en bateau depuis le début. L’Amérique et l’Eurasie ont à présent un but commun. Notre dispariton.

Et je les aide. J’ai tant de sang sur les mains que parfois je suis étonnée que l’eau leur redonne à chaque fois leur pâleur blafarde d’antant. Je me dis qu’à force, un jour elle resteront rouge. Peut être aujourd’hui. Car Cody et moi allons tuer.

Une bande de gamin. Ce qu’ils ont fait ? Aucune idée. J’en ai rien à faire. On m’a donné un ordre, je l’exécute et voilà. Pas de question, c’est la règle.

Et je me glisse dans les rues de Strasbourg, le ciel vermeil au dessus de moi, noir brouillard dans mon cœur et bleu larme dans ma tête.

Kahl me manque.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeJeu 18 Fév - 21:07

    On commence à manger. Surina fait apparaître des illusions de confitures et de croissants chauds sur notre table branlante. On dirai presque des vrai. Sauf que lorsque Naliée tente d'attraper un petit pain, sa main traverse l'illusion. Elle pousse un soupir et se résigne à manger nos restes du pains de la veille. Surina joue encore un peu avec son pouvoir puis, quand je la fusille du regard, elle fait disparaître les pâtisseries et pique du nez dans son verre.

    C'est là que Xavier est devenu livide.

    On l'a tous regardé, soudain terriblements angoissés. Pour la première fois, lorsqu'il s'est levé, sa voix tremblait. C'était anormal. Xavier se contrôle parfaitement en temps normal.

    - On dois y aller.

    Personne n'a protesté. Pas même Surina. On s'est tous levé et, signe que Surina nous avait rendu invisible, notre vision est devenue plus lumineuse, plus pâle, moins colorée. Comme si on avait un filtre blanc devant les yeux.
    Sans un bruit, nous sommes sortis.
    Dehors, le ciel est rouge écarlate, rouge comme le sang que j'ai trop fait coulé. J'essaie de ne plus y penser pour scruter les alentours. Non, il n'y avait personne... Si, au bout de la rue. Deux personnes. Un type avec une mèche fluo est une jeune femme.
    Ils portaient les vestes bleu et noir et la B.S.M.
    Toujours invisible, Naliée a allumé une lumière factice, blanche et tamisée comme si on essayait d'être discrets, dans la maison qu'on venait de quitter. Cela nous ferai gagner du temps.
    Ou peut-être pas.
    Peu importe. Du temps, on n'en a plus beaucoup. On continue à s'éloigner. Puis, une fois à deux ou trois rues de là, on se sépare. Je reste avec Naliée. Dan avec Surina. Et Xavier tout seul.
    Au moment de s'éloigner, Xavier m'a glissé quatre mots à l'oreille. Quatre mots qui m'ont fait bien plus peur que le reste. Quatre mots, comme une condamnation.

    - Je te les confie.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeJeu 18 Fév - 21:42

(Je m'incruste ^^')
(Et préviens que mon perso est assez... enfin un peu exagéré sur les bords. Mais il n'interviendra pas dans vos querelles personnelles, il a d'autres choses à faire...)
(J'attends de voir dans quel camp se trouve Lyra pour continuer)

Le temps est un ennemis pour l’Homme.
Il est ma malédiction pour moi, autant que ma simple existence.
Les Hommes et leurs tentatives pour tout maîtriser…
Il y a eut les bêtes, la nature, le climat… ils sont parvenus à les maîtriser d’une certaine façon.
Mais de nos jours les bêtes n’existent plus, les Hommes ont oublier ne serait-ce que ce à quoi ressemblait une simple fleur.
De nos jours ce qu’il nous reste ce sont des villes bulles, des villes desquels on ne peut sortir sans risquer sa vie, des villes semi enterrés aux habitations qui visent le ciel où des milliers de gens s’entassent en espérant un jour revoir le soleil dont parlent les anciens livres…
Ils rêvent du retour de la nature et de la vie telle qu’elle est contée dans les histoires et les mythes.
Pourtant quand on y pense, tout a toujours été leur faute.
Ma vie, mon existence… tout n’est que leur faute.
Aussi bien à l’Eurasie qu’à l’Amérique.

Je suis né dans un centre de recherche situé dans les froides terres du nord, dans une des rares zones épargnée par le climat. Au début elle appartenait à des scientifiques Eurasiens chargés d’étudier les pouvoirs de ce que les gens appellent les mutants, de les comprendre pour mieux s’en servir contre leurs adversaires, je me comprends…
Je suis né dans ce laboratoire, il y a dix-huit ans, pendant cette occupation. Je ne l’ai jamais quitté pendant toutes ces années, je n’ai jamais pu voir le monde, me contentant de l’imaginer tel que le décrivent les livres…
Neuf ans d’expérimentations en tout genres, de tests, de combat contre des gens qui me ressemblaient, tout ça pour découvrir le spécimen, le mutant le plus puissant possible pour écraser l’adversaire, la nation ennemie… l’Amérique.
Mais au final le laboratoire a changé de main après une bataille éclaire et neuf autres années sont passé durant lesquels l’Amérique fut le possesseur du labo et poursuivit les expérimentations qui y ont été menés, y apportant ses connaissances personnelles en la matière… mais l’Arme finale de l’Eurasie avait déjà été crée depuis longtemps.
Cette arme avait pour nom de code Zéro.
C’était un jeune mutant au pouvoir unique créé après des centaines de tests, des centaines d’enfant difformes n’ayant d’humain que les parents, et encore…
Il est né d’énormes manipulations génétiques, ces scientifiques l’étudiaient comme un phénomène de foire. S’ils s’étaient rendus compte de ce qu’ils avaient créés assez tôt…
Mais aveuglé par leur désir de puissance, de pouvoir et par l’envie de franchir les limites imposés jusqu’alors par la science… ils n’ont pas vu que leur création parfaite leur échappait.
Cette création, cette arme, celui qu’ils nommaient Zéro, celui qui avait le pouvoir de copier les pouvoirs… l’arme absolu pour anéantir n’importe quel mutant.
Cette erreur qui n’aurais jamais du voir le jour.
Ce monstre qui avait la mort de dizaines de frères sur la conscience.
Celui qui avait pour plus grand péché l’existence même.
C’était moi…

Maintenant le laboratoire n’existe plus pour moi, j’ai décidé de tirer un trait sur mon passé.
Le feu finira de tout détruire.
Cela fait plusieurs mois que je cherche en vains le moyen de mettre un terme à mon existence, il m’est impossible de mourir, impossible de brûler, impossible ne serait-ce que de m’égratigner…
A force de cumuler les pouvoirs je suis devenu l’égal d’un dieu, même le temps n’est plus un ennemis…
Mais je ne supporte pas tout ça…
Je ne le supporte plus.
Aujourd’hui je crois avoir enfin trouvé, après si longtemps… la solution pour réparer cette erreur qui n’aurait jamais du être commise…
Je vais revenir dans le passé, avant ma création et détruire ce laboratoire avant de voir le jour.
Empêcher tout ça d’arriver…
Je pense que ma mémoire sera effacée, j’espère me rappeler de mon but au moins… tout mes pouvoirs disparaîtront en revenant en arrière, à l’exception des pouvoirs que je possède depuis la naissance… cet animal qui sommeille en moi et ce pouvoir de cloner l’ADN des mutant avec lesquels je rentre en contact pour obtenir leur pouvoirs. C’est tout ce que j’emporterais avec moi.
Le portail vers le passé est ouvert, je vais revenir vingt ans en arrière… en 2201.
Je ferme les yeux, traverse le portail, oublie tout…
Quelque part je suis comme ces Hommes : je cherche à tout maîtriser, le destin, le temps, la vie…
Mais n’ai-je pas été créé dans ce but ?
Le noir se fait autour de moi, celui que j’étais jusqu’alors n’est plus.

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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeDim 21 Fév - 17:08

Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] F368
C'est à peut près son image.

Je me glisse de toit en toit des petites ruelles encore éclairées par un soleil artificiel. Faut que je me dépêche, ils ne vont pas m’attendrent. Déjà que la dernière fois j’étais arrivée 36 secondes en retard et ils s’étaient déjà volatilisés. D’un autre coté eux aussi on connu de nombreuses pertes et chaque seconde de perdu peu coûter une vie. Je vois le chapiteau de la vieille église se profiler à l’horizon.
Cette vieille baraque tiens toujours le coup, c’est un des derniers vestiges d’un temps très ancien dont les restes ne survivent que à travers des documents numérisés et d’archives anciennes conservée secrètement par l’armée. De son ancienne utilité elle à réussit à préserver son droit d’asile. Du moins en surface. Par sa majesté , elle recueille régulièrement des réfugiés perdus qui cherche un toit plus fortuné, mais qui dit personne en fuite dit aussi assassin et tous ne ressortent pas vivant de cette endroit, ce lieux d’asile n’est plus aussi sécuritaire que ce qu’il était avant.
Allumant ma lampe je projette trois rapide jais de lumière sur une fenêtre et attend le signal. Deux jais dans ma direction m’annonce que je peux entrer.
De l’intérieur l’église a perdu toute sa splendeur d’autrefois. De ses magnifiques fresques qui ornaient ses murs, on ne garde que un pâle reflet mangé par la moisissure et le carbone.
- tu as trois seconde de retard, tu nous mets en danger avec ton insolence, on te livre plus si tu recommences.
- tu viens d’en perdre huit à me parler. La marchandise !
- oki la mercenaire, on se calme. Tiens. Même heure place de l’ancienne république, au pub du serpent dans quinze jours. Pas de retard.
Les lieux de rendez vous changeais régulièrement et ne se donnait jamais deux fois d’affiler au même endroit. Cela en coûtez souvent la vie. Et le retard n’était pas autorisé. Là était les premières règles fondamentales pour survivre en Eurasie. Comment suis-je venu à vivre comme sa. L’histoire et longue à raconté.

J’ignore ou je suis née, comment je suis née, qui ma enfantée. Mais je sais quant je suis née. Cela remonte 26 ans en arrière. La guerre n’avait pas encore commencée mais l’époque était déjà sombre. Mes parents, ou du moins le couple qui ma élevée mes premières années de vie, étaient de grand scientifique dans le domaine de l’ADN dont j’étais leurs centre d’intérêt. Régulièrement il me faisait passer des jeux test enfantin, que je réussissais toujours à terminer assez rapidement. J’étais une petite fille très sage et mignonne. On m’avait trouvé dans un bunker désertique avec le linge sale et ils avait décidés de m’élevait comme leurs propre fille qui avait perdu un ans plus tôt. Une fausse couches qui avait privée la mère de son bébé et de pouvoir en avoir d’autre. D’ailleurs je n’avait aucune ressemblance avec mes parents adoptifs, mes cheveux sont d’un noir bleuté avec des yeux métalliques alors que les leurs était d’un blond patine et des yeux vert pour le père bleu ciel pour la mère, mais je les considérait comme mes parents et eux me prenait pour leurs enfants. J’étais heureuse avec eux j’avais tout se je voulais et il m’apporter beaucoup de bonheur, d’amour, d’affection. Mais sa ne dura qu’un temps. Tout bascula dans ma sixième année de vie. Je savais que mes parents me protégeaient de quelques choses, mais de quoi je ne le savais pas, il devenait de plus en plus inquiet. Je les entendais souvent parler d’origine, d’ancien, d’inéluctable et irréversible. Mais je ne comprenais pas. Un homme que apprécier guère venait de plus en plus souvent les voir et sa finissait toujours par des cris et protestation. J’en pleurais, pourquoi ce monsieur les rendaient t’il en colère et pourquoi me regardait t’il comme de la moisissure à enlever.
Puis se jour fatidique arriva. J’aurais du les suivre et abandonner le jouet, mais pourtant je savais qu’ils l’avait fait exprès, ils m’aimaient et ne voulais que me protégeait. Régulièrement depuis quelque jours mes parents m’emmenait voir des magasin divers, ils savait que j’aimais bien les poupées en peluches mais elles était très chers et ne pouvait me les acheter, alors ils m’emmenait les voir régulièrement et je restait ébahies à les regarder et à jouer avec la poupée dans le magasin. Jusqu’à qu’ils m'appelle parce que c'était l’heure de rentrer . Mais ce jour là ils ne m’appelèrent pas. Ce jour là il y eu une descende dans le village. Ce jour là le labo explosa, ce jour là l’armée les assassina.

Je fus élevée une quinzaine de jours par la marchande de jouet, qui me confia ou plutôt me vendit à une organisation spéciale de scientifique. Je quitta l’Eurasie pour rejoindre les contrées glacières du nord. Où je découvris la neige pour la première fois mais aussi ma nature et la violence.
Un monstre, une mutante c’est mots revenaient régulièrement dans la bouches de ses scientifiques. Enfermées comme de nombreux autres enfants dans des prison bulles ont me faisait passer de nombreux test plus contraignant que ceux de mes parents.
Je n’aimais pas la pièce 404. Les femmes en blanc nous disaient souvent que si on n’était pas sage on y serait enfermé et tous les enfants qui y rentrait, en revenaient changé. Tous les enfants y passaient et je n’en fus pas épargné. A l’intérieur on nous torturait de plusieurs manières c’est ce que j’appréciais le moins, mais jamais on ne me fit subir une expérience, je servait plutôt d’échantillon. Pourtant je n’étais pas la plus puissante des mutantes, mon pouvoir étant l’invisibilité et la dématérialisation (pour pas changer pour ceux qui me connaissent ^_<) pas très efficace quant on ne sait pas se battre. Mais je continuais à les intéresser ainsi qu’une vingtaine d’autre enfant qui devinrent tous mes amis. Pourquoi nous l’ignorons à l’époque, mais les mêmes mots que mes parents revenaient de temps en temps, origine, ancien mais de quoi parlait-il ?
Puis un jour cela ce termina, nous n’étions plus leurs centre d’intérêt. Une nouvelle se répandit vite, ils avaient réussit à créer un mutant surpuissant.
Au début il n’y eu aucun changement, puis progressivement ils poussèrent les enfants à se battre et à s’entretuer. Ce fut une période d’horreur. Sous alimentés on devait se battre et éliminer ses adversaires parfois pour pouvoir recevoir à manger. Bon nombre d’enfant devenaient fou et finissait par devenir extrêmement violent et dangereux, et on devait se résoudre souvent à le tuer. Le viol, n’était pas rare et je n’en échappa pas. C’est là aussi que j’appris l’utilité de mon pouvoir.
A 12 ans je décida de tenter avec mes amis survivant, de fuir ce lieu qui devenaient chaotique. Mais la veille du départ on m’emmena pour me battre avec un enfant. Cette enfant était spécial, âgée à peine de quatre ans il n’avait rien de méchant et me rappela moi à son age. Instinctivement je m’abaissa à son niveau et toucha ses joues, le contact m’électrisa mais je n’en fit mine. Les scientifiques ne faisait que hurler de nous battre mais aucun de nous deux bougea, je me contenta de le regarder avec tendresse. On finis par me retirer, non s’en me ruer de coup, mais je m’en balançais. J’appris que mes amis mutants en était rester au plan que on s’était fixé et avait fuit. D’autres enfants en apprenant ça en profitèrent, ce qui eu pour conséquence que les enfants les plus susceptibles de fuir furent envoyée ailleurs. J’étais dans le nombre des premiers envoyés, mais je ne vis pas le bout du voyage, je réussis à m’enfuir sur le chemin.
Je fus recueilli par une organisation spéciale Mutant. J’étais jeune et encore insouciante et leurs fit confiance, Ils étaient très accueillant et amical me faisant rappeler mes parents. Ont m’apprit à me battre et à me servir des armes, je me révéla très doué au combat martial et au snipe. Progressivement on m’envoya effectuer de petites taches, éliminer un simple passeur, un voyou, un marchant ambulant. Puis lentement, des criminels, des hommes politiques, des gangs de malfrat etc.… Je compris que j’avais fuit les scientifiques pour tomber sur des hommes qui déclarer la guerres à ma propre espèces. Quant un beau jour, on me demanda d’éliminer un enfant. Dès lors je ne revins plus au camp et en profita pour fuir, ils me traquèrent sans relâche, mais j'élimina tous mes poursuivants. J’avais 20 ans.

Je regarde la marchandise et fait les vérifications de routine. Des couches, des jeux, des ustensiles de nettoyage, de cuisine, d’informatique etc.… Le compte y était.
La petite famille et nombreuses et s’accroît régulièrement. J’ai retrouvé certain de mes anciens amis de cellule et ensemble avions décidé d’accueillir tout les enfants orphelins que nous trouvions, pour leurs éviter de tomber sur de mauvaises mains. Avec des humains nous tentons de faire comprendre que nous pouvons vivre en paix, mais le temps semble être peut clément et une catastrophe semblent imminente, le seul moyen que nous trouvions et de pouvoir remonter le temps. Depuis plusieurs années, tous ensemble on s’active pour créer une machine à remonter le temps, et ce soir et le grand jour, ce soir on fera marcher la machine.

Je ne donne pas de lieux précis. Mon personnage peux faire passerelle entre tout vos personnages, j'offre de multiple possibilité, mais mon idée première et de rejoindre le personnage de Moon. Cela dit je permet au autre de nous rejoindre si vous le voulez.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeDim 21 Fév - 19:35

(Petite explication au passage... Zéro fuit les labos en 2221, soit un an avant 2222 (parce qu'il va se passer quelque chose en 2222 mais vu que je ne sais pas quoi je ne peux me permettre de dépasser cette date), mais vu que l'histoire des autres personnages se déroule en 2221 le faire retourner en 2201 ça va pas le faire... au final il ne va pas revenir en arrière, son pouvoir a mal fonctionné et il s'est contenté d'être expédier ailleurs et sans souvenir. Histoire de pas me décaler au niveau date avec vous trois sans avoir une histoire qui se passe après la date limite)
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeDim 21 Fév - 20:00

Nous marchons. Calmement, à l’affut de la moindre chose, du moindre bruit. Nous sommes la mort et nous venons récupérer les âmes qui nous appartiennent.

Soudain, Cody me désigne du menton une faible lumière qui filtre par une fenêtre. Comme si quelqu’un tentait de se cacher. Je secoue la tête, agacée. Nous prenaient-ils pour des débutants ? Ils nous avaient parfaitement vu venir et cela faisait longtemps qu’ils étaient sortit pour disparaître dans les rues de la nouvelle capitale française. D’un geste agacé je balance une boule de feu sur l’immeuble qui dévore tout sur son passage. En seulement quelques minutes, l’immeuble n’est plus rien d’autre qu’un tas de cendres et un épais nuages de fumée.

Cody approuve d’un geste de la tête avant de sortir deux sabres japonais. Puis il me désigne une ruelle étroite à notre gauche alors que lui même prends l’artère principale. D’un claquement de doigts, deux flammes apparaissent au bout de mes pouces et j’avance dans la ruelle sombre et silencieuse. Silencieuse…vraiment ? Je ferme les yeux et entends un bruit de calvacade. Quelqu’un cours devant moi, invisible au yeux de tous. Qu’importe, je n’ai pas besoin de la vue pour tuer. Après l’entraînement que j’ai subit, l’ouïe me suffit emplement.

Un caillou enflammé traverse les airs, pareil à une mini météorite. Un cri déchire le silence et au loin apparaît une main légèrement noircie qui redisparaît aussitôt. Mais pas assez vite. Je saute sur ma cible, balançant mes jambes là ou j’estime se trouver la tête de ma victime. Un crachat de sang sur l’asphalte confirme mes pensées. Mais je n’ai pas le temps de réfléchir que mon adversaire riposte immédiatement, visant mon abdomen à l’aide de ses poings. C’est à mon tour de sentir le goût acre du sang dans ma bouche.

Il a un avantage considérable sur moi. Il me voit. Mais lui n’a pas subit le même entraînement intensif que moi. Je ferme les yeux et le combat commence. Ainsi que d’innombrable image dans ma tête. Des souvenirs.

- Que cherches-tu en venant ici, mon enfant ? demande une voix emplie de vieillesse.
- Je ne suis pas un enfant, je rétorque avec hargne.
- Que cherches-tu ?
- A oublier qui j’étais. A détruire ce que je suis.
- Pourquoi ?
- Parce que je suis trop forte.

Un bandeau noir se glisse sur mes yeux, m’aveuglant. Je ne vois plus rien.

- Prouve moi que tu es forte. Bat-toi sans voir. Vois avec ton cœur.

Une pluie de ninja fond sur moi. Prise au dépourvue je commence à envoyer des boules de feu un peu partout, mais ils sont bien trop rapide pour moi. Je n’y arrive pas. Un coup m’envoie au tapis et je ne parviens pas à me relever.

- Relève toi mon enfant.
- Je… je n’y arrive pas.

Chaques mots brûlent ma gorge et je commence à sentir le sang envahir ma gorge, m’étouffant peu à peu.

- Alors tu n’es pas faite pour intégrer la B.S.M.

Et j’entends des pas s’éloigner. Aussitôt les larmes picotent mes yeux et j’arrache le bandeau qui emprisonne ma vision. Au dessus de moi le ciel rouge strié de rose brille comme une promesse d’espoir. Je me relève, fonce sur le vieil homme en lançant mes jambes à son visage. Il n’a pas besoin de se retourner pour arrêter mon attaque.

- Ce n’est pas contre moi que tu dois te battre.

Il a raison. Je remet le foulard et me met en position de défense. Une pluie de ninja fond sur moi. Mais cette fois ci, je suis prête.


Mes mains chauffées à blancs traverse sa poitrine, arrachant un cœur encore chaud et palpitant. Quelque seconde plus tard le cadavre apparaît à mes pieds. Il ne sert à rien de rendre invisible un mort. Je l’enflamme sans même un sourire, sans même une larme. Gagner ou perdre, cela m’est égal. Tout ce qui compte, c’est avancer.

Et je continue mon chemin, à la recherche des autres gamins.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeDim 21 Fév - 20:44

    Lorsque nous nous séparons, nous restons en contact télépathique. Pour nous situer, pour éviter de nous percuter, pour se retrouver. Pour venir en aide à ceux qui sont en difficulté, aussi.
    Lorsque Xavier a été attaqué, nous l'avons tous sentit. Nous avons tous foncés vers lui. Toujours invisible, j'ai déployé mes ailes et je me suis envolée avec Naliée. Nous arrivions lorsque nous avons perdu le contact.

    Totalement.

    Je l'ai sentit. Je l'ai sentit mourir. J'ai sentit sa douleur. Sa détresse. Son âme qui sévaporait. Et ses mots me sont revenu. C'est là que j'ai compris ce qu'il avait vu.
    Sa propre mort.

    J'avait posé Naliée sur un toit proche. J'avait les mains libres. Avec un hurlement de rage, j'ai tendu les poigs devant moi. En réponse à mon geste, la femme s'est figée. Comme prise dans un bloc de béton qui l'écrasait.
    La télékinésie n'est pas que mouvement, elle est aussi absence de mouvement. Je contrôle parfaitement ce pouvoir maintenant. Je contrôle parfaitement les deux facettes de mon pouvoir.
    Déplacement et immobilité.

    La femme était pétrifiée, je le savais, mais si elle n'avait plus le pouvoir d'utiliser ses gestes, il lui restait son don. Mais je l'avait sentit tuer Xavier. Je connaissait son don. Elle était comme Naliée.
    Elle contrôlait le feu.

    - Bloque ses pouvoirs !

    Naliée, toujours invisible sur le toit, les larmes coulant silencieusement sur ses joue, a obéi. La lumière et la chaleur qu'émettait la femme de la B.S.M s'est retrouvé attivée vers Naliée. Elle pompait sa lumière. Elle aspirait son énergie.
    Je connais bien Naliée. Elle a dix ans mais elle a déjà tué deux personnes. Une avec un éclair. La deuxième, de cette manière.
    En aspirant sa chaleur vitale et ses pouvoirs.

    Par notre lien télépathique, j'ai sentit que Dan était tombé sur l'autre humain. J'ai sentit qu'il était blessé. Puis, aussitôt, sa satisfaction. Et l'impression que je cassait un oef entre mes main. Le même bruit.
    Compris. Il venait de lui briser le crâne.
    Tant mieux.

    Je resserre mon étau mental autour de la femme. L'effort me donne la migraine. Je rétracte mes ailes, puis j'ôte mon écran d'invisibilité.
    Mes yeux de fauves brillent avec la force d'une promesse.
    De mort.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeDim 21 Fév - 22:19


Le portail est ouvert devant moi, un pas, puis un autre, la lumière m’englobe, je ferme les yeux, il est temps de corriger les erreurs du monde, les erreurs de l’Homme…
Je suis prêt, sans peur j’active mes pouvoirs, il est temps.
Mais un imprévu vient tout faire raté : mon pouvoir a beau être très puissant et utile, il est instable et disjoncte parfois… c’est ce qui arrive à présent. Le processus de retour dans le temps est enclenché, mes souvenirs disparaissent les uns après les autres, mes pouvoirs me quittent, puis tout s’arrête, d’un seul coup.

Le noir complet, voilà ce que mes yeux voient en ce moment, je suis allongé sur le bitume dans une sorte d’entrepôt je dirais vu l’odeur de ferraille… je me demande ce que je fais là, ce que je suis, je crois me souvenir que mon nom est Zéro, mais je n’en suis pas certains.
A vrai dire je ne suis certain de rien…
Je me redresse, j’ai mal à la tête.
Je me relève en me tenant le front, avance en titubant une main devant moi pour me repérer, je sens un mur, c’est froid, métallique, confirmant mon idée.
Je fais le tour de la pièce à tâtons et finis par trouver une porte, en fer aussi mais garnie d’une poignée que je tente d’actionner sans résultat…
Je suis piéger ici on dirait.
Je m’assois, ferme les yeux et tente de comprendre la raison de ma présence ici, impossible de me souvenir de quoi que ce soit.
Je tente de regarder mes mains, sans résultat, même dans la pénombre.
Le temps passe, j’en ai perdu toute notion aussi ne sauré-je dire depuis combien de temps je me trouve dans cette pièce froide et noire.
Je cherche une solution pour sortir d’ici, aucune de rationnelle… il me faudrait une force surhumaine pour tordre le métal, du feu pour le faire fondre, un couteau assez tranchant pour le fendre… je n’ai rien de tout ça.
Des griffes, si seulement j’avais des griffes rétractables comme celles des chats…
Soudain j’entends comme un sifflement dans l’air et ma main droite semble être bloquée à quelques centimètres du sol, comme si une barrière invisible m’empêchait d’aller plus loin.
Je tente la même chose avec ma main gauche, le résultat est le même.
Je les tends toutes deux devant moi, tentant de discerner quelque chose…
Ce n’est qu’en pausant la paume d’une main sur le dos d’une autre que je me rend compte que quelque chose dépasse de chacun de mes doigts.
On dirait… des griffes !
Je n’y crois pas, ils sont apparus au moment où j’en ai eut besoin, comme un cadeau divin.
Je ne prends pas le temps de réfléchir, qui sait ils peuvent très bien disparaître d’un instant à l’autre ?
Je me tourne vers un des murs, donne quelques coups de griffes, d’abord malaisés car je n’avais aucune idée de la longueur de celles-ci, puis avec plus de précision. J’estime leur longueur à un peu plus de cinq centimètres chacune.
Une plaque de fer heurta le sol de l’autre côté du mur, je viens d’ouvrir une brèche et peux enfin sortir.
Il fait nuit, je suis à l’extérieur d’un entrepôt dans une ruelle éclairé faiblement par quelques néons dont la moitié ne marchaient plus correctement, je sentais des rongeurs qui pullulaient dans le secteur et avait du mal à voir le ciel tant les bâtisses qui m’entouraient étaient hautes.
Mes griffes disparurent instantanément alors que je goûtait à l’air frais mais puant de ce qui semblait être la basse ville.
Un vieux réveil dans une vitrine brisée indiquait vingt-trois heures du soir, je me demande si l’heure est juste… enfin mieux vaut que je ne traîne pas trop longtemps dans le secteur.
Je commence donc à errer dans les rues sombres à la recherche d’une vie humaine.
Tout semble désert et miteux dans le coins, on dirait que ça a été abandonné depuis un long moment…

Edit : voilà de quoi imaginer Zéro... (j'ai pas pu résister à l'envie de faire un mini montage plutôt que de ficher une image banale ^^')

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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeLun 22 Fév - 22:25

Moon, mon personnage t’aurais suivis dans le temps ; si tu le voulais^^. J’ai laissé le choix.

Un bruit m’attira, quelqu’un se déplaçait, Non plusieurs personnes. Les oreilles au aguets prêt à me défendre et attaqué, les yeux fermés je localisa le moindre bruit. Deux, quatre, dix c’était tout un groupe qui se déplaçait, leurs pas été furtif et ils communiquait par les gestes, ils marchait pas tout à fait debout. C’était des soldats, sa fera des munitions et des armes en plus me réjouissait-je. Mais un autre bruit m’alerta, un recroquevillement. Oh un Autre mutant traqué. Dans sa direction je fis signe de bien se cacher, la bataille aller commencer.
Les batailles n’étaient pas rares et pour survivre il ne fallait pas laisser trop de temps à l’ennemie de pouvoir riposter, l’agilité et la vitesse était une arme maitresse lors d’un combat.
(Je n’est pas l’habitude de faire des post de combat donc soyez indulgents)
Je les avais tous repéré des lors j’escalada le mur sur ma droite et monta sur le premier étage cinq soldats s’y trouver. Une petite roulade pour éviter leurs premières rafales et je me retrouve devant le premier soldats, je lui brise la nuque. Un de moins, il en reste neuf.
L’autre se trouve à quelques mètres et trois autre de l’autre coté, je fait deux salto avant et finis par un salto arrière sur le soldat enchaînant par une frappe du pied sur son ventre en même tant qu’une de mes mains lui donne un coup fatal sur la partie haute du cou au niveau de la pomme d’Adam, faisant craquer sa colonne vertébrale. Plus que huit.
Je me projette sur le mur pour me servir d'appuie et me propulser sur le lustre puis sauter de l’autre coté au milieu des trois soldats. Je cours dans la direction du groupe de deux soldats et me rend invisible tout en me baissant juste après quant ils sont sur le point de tirer. Éliminant du coup deux soldat par leurs propres rafales. (Se sont entretués) je fait un croche patte au troisièmes soldat (mouvement de rotation en cercle au niveau des jambes faisant déséquilibré l’adversaire) sors mon canif de la chaussure et le poignarde dans la gorge. Trois en moins il en manque plus que cinq.
Je redeviens visible et redescend de l’étage. Je balance le couteau sur le crâne du soldat prêt à tuer le Mutant réfugié, ce qui alerte les quatre derniers qui l’abandonne et s’attaque à moi.
Je me sert du mur pour sauter sur le soldat le plus proches et main aux sol jambe en l’air je pirouette et lui donne un coup sur le visage, puis dans la même position je me donne de l’élan et fait un salto en arrière en entraînant sa tête sur le sol la brisant d’un coup sec.
Les balles fusent de partout dans ma direction. Je me baisse et me protège sur un pilier, 1 seconde, deux et ils sont proches de moi je deviens invisible et les attaques de front. Un coup dans les parties sensibles puis sur la tête et un coup violent niveau cœur dans sa mort il tire blessant un de ses coéquipier.
J’enchaîne sur ces derniers une série de coup de pied (trick couplé au taekwondo) et finis par les projeté l’un sur l’autre puis leurs prise leurs crânes. Plus de soldats, un silence.

Je me dirige donc vers le mutant, il est toujours vivant mais terrifié.
- Comment tu t’appelles
-Mmmeiko, les soldats ?
- Moi Kendra, les soldats sont tous mort, viens m’aider à les dépouiller, faut faire vite.
Ramassant les armes et quelques gilets par balles tout en vérifiant qu’ils n’ont pas de micro émetteurs ainsi que à Meiko j’emmène le jeune mutant tout en lui expliquant qui j’étais, discutant un peu. La nuit artificielle était tombée depuis longtemps, le soir dans les rues étant plus propices pour se cacher. Sur le chemin j’entends des tirs de coup de feu, si c’est coup de feu n’était pas sur le chemin que j’empruntais j’aurais laissée courir. Une trop grande curiosité mènes souvent à la mort, mais dans cette situation c’était sur mon chemin. Quant le feu cessa Couteaux en main nous nous approchâmes à pas de loup. Les coup de feu avait cesser, j’aperçu un soldats morts et des petites taches de sang, superficielles. Toujours au qui vive nous continuâmes le chemins. Un magasin désinfecté montrait 23h 00 mais l’horloge était arrêtée. Quelques mètres plus loin je vois une personne qui errait, Humain, Mutant ? Son visage ne met pas inconnu. Je fit signe à Meiko de rester en retrait et m’approche du jeune homme. Le dévisage quant il est face à moi, Des cheveux blancs mi-longs en dégradé une peau en porcelaine et son regard (je connais pas sa couleurs de yeux), non ce n’était pas possible ? Comme la première fois je touche sa joue, électrisé. Se rappelle t’il de moi ?

(Edit by Moon : Il a les yeux bleu... j'avais envisagé qu'il perde tout ses pouvoirs
sauf la capacité des les copier pendant sa tentative raté de retour
dans le temps... bon ok en plus de la capacité de les copier il a un
corp électrisé... et pour les yeux au pire ça n'importera pas
longtemps, tu verras pourquoi...)
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Ran
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeLun 22 Fév - 23:51

Le blocage est aussi rapide qu'un battement de coeur. Un cadenas, imposé sur mes muscles, ma chaire, mes mouvements. Je n'arrive plus à bouger. On m'a enfermé dans une cage.

Ils ont sentit la mort de leur ami. Il viennent pour se venger, pour me tuer. Mais ils n'ont pas du comprendre que je ne me laisserais pas faire. Ni une ni deux, je prépare une boule de feu en direction du faible fil que je sens d'où provient le pouvoir qui m'immobilise. Et il ne se passe rien.

Zut.

Ils ont aussi bloqué mes pouvoirs. Et ça, c'est une mauvaise nouvelle. Une très mauvaise nouvelle même.

En d'autre terme, j'étais foutue.

A moins que... peut être. Une solution s'insinue lentement dans mon esprit. Et avec un immense effort, je détache mon esprit de mon corps, l'élevant toujours un peu plus haut dans les airs. Peu à peu, je me vis, moi dans la rue, immobile. Ma peau cireuse et les boucles blonde qui s'étaient détachées de mon chignon me faisait étrangement ressembler à une poupée. D'autant plus que j'en étais une. Une marionnette prise entre les cordes diabolique d'une inconnue qui m'en veut à mort.

Je m'envole.

Dans une rue parallèle, j'aperçois le corps sans vie de Cody. Dommage. C'était le meilleur coéquipier que j'aie eu jusqu'alors.

Je m'envole.

J'aperçois des câbles transparents qui me ligotent. Je vois deux verrou. Un pour mes pouvoirs, un pour ma mobilité.

Avec regret, je redescends du ciel.

Le premier verrou, celui de la mobilité, est inviolable. Je doute que je puisse réussir à l'ouvrir. Mais le deuxième, je vois une faille. Toute petite, mais une faille quand même. Peut être que si j'appuie mon pouvoir assez fort, il céderait. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer. Je dois faire vite, je ne veux pas finir comme Cody. Mais les images reviennent et me déconcentre. Me désarçonne.

Les portes claquent, mais le vieil homme qui est en pleine méditation ne sursaute même pas.

- Je suis prête Maître.

Silence. Je répète ma phrase un peu plus fort. Une fois. Deux fois. Trois fois.

- Non Alix. Tu n'est pas prête. Tu es impatiente.
- Ça fait trois mois que je m'entraîne sans relâche. Vous l'avez dit vous même. Quand je serais prête, je le sentirais. Et je me sens prête.

L'homme ouvre les yeux, se relève, se rapproche de moi.

- Si tu étais prête Alix, tu ne serais pas là pour me le dire. Tu te serais envolée. Mais tu n'es pas partie. Car tu ne sais pas voler.

Sa réponse m'a déstabilisée. Je recule d'un pas, incrédule.

- Mais... Maître, personne à part certains Mutants et les oiseaux ne peuvent voler.
- Je ne te parle pas de voler dans le sens où tu l'entends. Je ne te parle pas du corps. Je te parle de l'esprit. Tu sais te passer de la vue. Tu sais te passer de chacun de tes sens, un à un. Mais les six en même temps ?

Six ? La vue, l'ouïe, le goût, le touché, l'odorat. Ça en fait cinq. Pas six. J'exprime ma question à voix haute.

- Six ?
- Ton pouvoir Alix.
- Je... je crois que je ne comprends pas tout Maître.

Il sourit et plus que toujours, ses yeux d'aveugle semblent lire en moi.

- Médite avec moi. Envole toi de ton corps et apprends à te libérer. A briser les chaînes.

Alors je m'assied. Et je m'envole.


Mes mains d'ectoplasme se place sur le verrou, le palpant avec soin. La moindre parcelle est analysée par mes doigts et j'oublie tout.

J'oublie le temps qui s'égrène.

J'oublie le sang de Cody qui coule.

J'oublie le sang de Kahl qui a coulé.

J'oublie tout.

Et je trouve la faille. Infime. Mais bien existante. Je serre le verrou, pousse là où il faut et enfin il explose.

Mon pouvoir se déchaîne.

Le monde n'est plus que feu. Cri de rage. Autour de moi, tout explose. Je ne bouge pas, mais mon pouvoir le fait pour moi, enveloppant de son enveloppe étouffante chaque être, chaque chose qui compose le paysage qui m'entoure. Détruisant tout sur son passage. Je suis le Chaos. Je suis la destruction. Je suis la mort.

Et ceux qui ont tenté de m'immobiliser vont mourir pour moi.

Je deuxième verrou résiste encore, mais je sais qu'il finira pas lâcher. Et là, je serais libre. Libre de tuer.


Dernière édition par Ran le Lun 8 Mar - 23:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeSam 27 Fév - 18:49

    L'explosion est assourdissante. Non. Pas l'explosion. Les explosions. Mes, à par le déferlement de décibels et de lumière, je n'ai pas mal. Naliée m'a protégée des flammes et de la chaleur, je sens son pouvoir autour de moi comme une bulle réconfortante, une douce couverture.
    Je sens aussi sa peur. Sa détresse. Naliée souffre. Dans son corps et dans son coeur. Et, avec elle, je souffre aussi.
    Sauf que je n'en ai pas le droit.
    Je ne peux pas avoir mal. Je ne peux pas souffrir. Je ne peux pas. Je suis la protectrice du groupe à présent. Je dois veiller sur Naliée, Surina, Dan. Je dois les protéger. Ma vie ne compte pas. Mes sentiments ne comptent pas.

    Mes pensées s'envolent.

    Vers Dan. Surina. Naliée. Vers le reste du monde. Et, après mes pensées, c'est mon esprit qui se tend vers le ciel comme pour le supplier. J'ai besoin d'aide. Pas pour moi.
    Pour eux.

    Alors que le chaos se déchaîne, que Naliée maintient ma protection avec peine, que le corps de mon ami termine de se consumer, alors que tout va basculer, je bascule.
    A l'intérieur de moi-même.
    Je ferme les yeux. Oublie le réel. Je plonge dans ma mémoire. Dans ma conscience. Mes forces. Mes faiblesses. Tout ce qui fait de moi ce que je suis. C'est là, et là seulement, que je trouverai de l'aide.
    Alors je plonge.

    ...

    - Je te les confie.
    - N'oublie pas ce que je t'ai dit !
    - Je veillerai sur toi.
    - Vas-t'en, vas-t'en!
    - Je ne t'oublirai jamais...
    - Maintenant, je te crois.
    - Je te les confie.
    - Et moi ?
    - Un jour, tu verras.
    - Où allons-nous ?
    - Non !
    - Ce n'est pas fini...
    - Attendez !
    - Fais-le pour moi.
    - Tu vaux mieux que ça...
    - Tue-le !
    - Je te les confie.

    ...

    Des voix. Des souvenirs. Des émotions qui s'entremêlent. Un chaos de sentiments, de flashs, de lumière, de sons. Je sais que, quelque part dans l'univers, mon corps est au centre d'un déchaînement de pouvoir. Mais mon esprit dérive. Ou plutôt voyage.
    Je voyage.
    Noir.
    Je cherche.
    Où est la clef ? En moi, je le sias, mais où ? Où est la source de ma force ? Où est cette puissance dont dépendent ma vie, celle de Naliée, et celles de tant d'autres ?
    Noir.
    Lumière.
    Je sais. J'ai trouvé. Il n'y a pas de clefs. Il y a en a des centaines. Des centaines de millions. Tangibles ou iréelles, dans notre monde ou dans l'autre, sur Terre ou en moi.
    Des milliers de coeurs qui battent.
    Des milliers de vies.
    Maintenant, je sais.
    J'ouvre les yeux.

    ...

    Je vois mon pouvoir. Comme une fumée violette, bleutée, lumineuse. Ce n'est pas de la télékinésie. Ce n'est pas de la force. Pas plus que des illusions ou de la lumière. C'est de l'énergie. A l'état pur. Aujourd'hui, je comprends pourquoi je n'ai jamais réussi à la voir et à contrôler jusqu'à maintenant.
    Il fallait y croire.
    Il fallait aimer.
    Ma force ne me vient pas de moi. Elle vient de mon amour envers le miens. Cela, mon ennemie ne l'a pas. Elle ne peut pas me vaincre. Elle n'a pas ce pouvoir-là.
    Mon pouvoir fuse vers l'autre. Comme une flèche, il la transperce. Cela doit lui faire l'effet d'une décharge électrique. Une décharge de souffrances, physique et mentales. Une tempête de hurlements de douleur, de rage, de haine, de peur, de supplications. Un bref instant, mon pouvoir nous relie comme un fil d'énergie. Et je crie moi aussi.
    Avec mon esprit.

    **Pourquoi ?!?**

    Puis mon pouvoir cesse de nous relier et la submerge. Mouchée comme la flamme d'une bougie, sa conscience s'éteint.
    Le chaos cesse. Le feu cesse. Le calme revient.
    En face de moi, l'inconnue est inconsciente.

    (L'assassymphonie dans la tête ^^ Ran, t'inquiète, même si t'es assomée je ne te tuerai pas, joue le jeu, laisse-moi emmener ma petite tribue en sécurité ^^)
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeSam 27 Fév - 18:58

(Bah laissons ça comme ça)

J’erre plusieurs minutes dans la pénombre qui s’abat sur les rues aux lampadaires pour la plupart défoncés ou aux lampes grillées depuis longtemps.
Pas âme qui vive dans le secteur, du moins je n’en vois aucune.
Un véritable désert humain, une ville fantôme ?
Sûrement.
Je soupire, le ciel est à peine visible avec ces tours immenses qui le visent, si hautes qu’ils cachent les étoiles. Quel monde pourris.
Mais je n’ai pas le temps de me lancer dans une nouvelle critique que j’aperçois deux personnes venant dans ma direction, j’avance vers eux sans la moindre crainte, sans chercher à m’enfuir ou quoi que ce soit d’autres, simplement m’avancer… Sous la lueur d’un lampadaire incliné dangereusement et près à s’allonger sur sol je parviens à distinguer le visage des deux inconnus, un jeune homme et une femme un peu plus âgée que j’ai l’impression de connaître, mais sans savoir d’où.
La femme fait signe au jeune homme qui arrête de bouger, elle s’avance vers moi, elle semble me connaître ou reconnaître quelqu’un à travers moi, elle touche ma joue et semble surprise par le contact, bizarre…
Je croise son regard métallique et ait l’impression de recevoir un coup sur la tête, comme si des centaines de gongs raisonnaient dans ma tête en même temps. Je me tient le visage et recule d’un pas, le mal de tête continue, j’ai l’impression qu’un changement a lieu à l’intérieur de moi, un changement profond.
L’instant d’après je ne parvenait plus à voir mes mains, comme un fantôme, comme si j’étais devenu invisible…
Je ne comprends pas ce qui se passe.
A vrai dire je ne comprends plus ce qui se passe depuis un moment déjà.
Depuis mon réveil je dirais.
Pourquoi suis-je devenu invisible ? Je ne comprends pas, le mal de tête a cessé et je me sens différent… comme si mon identité avait changée.
Pourtant je suis moi, enfin je pense… juste invisible
Je me concentre sur une idée : revenir visible.
Et mes mains réapparaissent petit à petit devant moi, je suis redevenu visible.


- Que ? Qu’est-ce que c’était ? Qui êtes vous ? Pourquoi ? Je…


Je me pose des dizaines de questions, toutes sans réponses, je cherche à comprendre et plus j’avance dans mon esprit plus les questions sont nombreuses… tant de questions, trop de questions… je décide d’attendre la réponse de l’inconnue.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeDim 28 Fév - 18:19

Mon regard se perd dans ses yeux bleus, je me sens comme hypnotiser, pourtant je suis certaine que ce n’est pas son pouvoir. Sont pouvoir aurait t’il un lien avec ses yeux ? Alésia pourra le confirmer. Ce dernier et lui aussi légèrement léthargique, je le regarde se tenir la tête et reculer des spasmes secoues tout son corps, mais il semblent ne pas le remarquer.
-eh sa va
Mais il ne m’entend pas. Je le prend dans mes bras et tente de le calmer, quelque chose d’étrange se passe. Je vois ses mains devenir invisible. Comment cela ce fait t’il ? A-t-il le pouvoir d’invisibilités ? Comme moi ? Les échantillons pris sur le petit groupe d’enfant que nous formions dans le labo avait t’il pour but de créer un mutant avec tout nos pouvoir ? Il semblait perdu et d’ailleurs comment se faisais t’il qu’il était ici ? Qu’était devenu le labo ? Je le vois finir par comprendre comment fonctionne son pouvoir. C’était déjà positif mais ses questions me surprirent.
- Que ? Qu’est-ce que c’était ? Qui êtes vous ? Pourquoi ? Je…
- Tu ignores qui tu es ? Qu’es que tu te rappelle ! Te souviens tu du labo dans les régions glacières ? Non ? Pas plus que moi. Mais pour moi je comprend, tu était trop petit quant je t’ai vu la première et dernière fois. Ne t’en fait pas, on est tous comme toi, en désignant le jeune homme et moi. Nous sommes des Mutants. Comme toi, j’ai le pouvoir d’invisibilité, et aussi de dématérialisation. Viens avec nous, Les rues ici ne sont pas sures, Des chasseurs de Mutant rodent souvent ici et nous traquent. Si tu n’es pas au courant nous somme en guerres,
Guerres complètement stupides contre nous mutants. Ah et te rappelle tu de ton prénom ?

Puis je les guidèrent furtivement dans les rues de la ville. Arrivée dans la place de la république, je les somma de se bander les yeux et de porter un casque anti-bruit. On avait tous décidé que lors de ramassage de mutant la première fois que on ramenait l’un d’eux dans notre camp, il fallait l’empêcher de savoir reconnaître le chemin que nous empruntons jusqu’à notre refuge actuelle, c’était plutôt rare mais il était déjà arrivé que l’un d’eux travaillais pour ennemis. Et souvent on devait l’éliminer. Les faisant passer par de nombreux autre rues et plusieurs grand demi tours je les emmena jusqu’à que Radu surnommé plus affectueusement Radar Nous repèrent.
- Je ramènent deux Mutant trouvé sur le chemin, sont-il clean ?
- Oui, aucun émetteur, tu peux les faire voir Sally.
Sally est une jeune fille d’apparence fragile et il est vrai que c’est une fille adorable. Mais sous son air d’innocence pur se cachent des pouvoirs très puissants. Elle détiens le pouvoir de neutraliser temporairement n’importe qu’elle pouvoir, et elle peut lire brièvement dans les souvenirs et pensée. Elle à 14 ans. Elle à une sœur Alésia de cinq ans l’aînée (21 ans) qui quant à elle à le pouvoir d’empathie et peu aussi détecter le niveau et la catégorie des pouvoirs de Mutant.
- Sally j’ai deux nouveaux Mutant que je ramène. Peut tu vérifier. Alésia, rien à signaler, en voyant sa tête.
- Le jeune homme aux cheveux blanc, Je n’arrive pas à détecter son pouvoir, ni sa puissance. Pourtant c’est un mutant
-Moi non plus dit Sally, Je ne vois aucun ancien souvenir ? Mais aucun des deux n’est un danger.
Jeune homme. En leurs ôtant à tout les deux le bandeaux, puis se tournant ensuite vers le jeune homme au cheveux blanc près à le regarder dans les yeux,
-de quoi te rappelle tu ?

Juste pour te prévenir. Sally ne t’a pas encore regarder droit dans les yeux mais s’apprêtent à le faire. Sa te mettra un peu de piment. Je me relirais plus tard.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeDim 28 Fév - 21:10

Tout n'est que Chaos.

Le feu, toujours le feu, encore plus de feu. J'aime les flammes, autant celle de rage qui peuplent mon esprit que celle qui, en dehors, détruisent les environs.

La ville est déserte et les dégâts ne sont que tuiles et béton. Pas de mort, sinon je le sentirais. Pire encore, on m'oppose une résistance. Nous sommes en enfer, mais mes ennemis ont trouvé le moyen d'éviter le diable. Plus pour longtemps.

Alors j'appuie mon pouvoir, de plus en plus fort. Ma tête va exploser, j'ai mal, mais ne dois pas faiblir.

Je le fais pour toi Kahl

Mes tentacules incandescente s'étendent jusqu'à trouver une bulle à la faible paroi qui contre mes flammes.

Je suis désolée pour tout

J'entoure la bulle de mon pouvoir, appuyant jusqu'à la faire éclater. Je la sens se fissurer sous mon poids. Malgré la paralysie, un mince sourire s'étends sur mes lèvres.

Je n'ai pas le droit de détruire des vies comme ça

Mon ennemi faiblit. Je sens qu'il va bientôt s'effondrer. De plus, il perds encore plus de pouvoir à vouloir protéger la personne qui l'accompagne. A vouloir sauver une vie, il en perdra deux.

Mais je n'avais pas le droit de te tuer non plus

Je sens déjà le goût de la victoire dans ma bouche. Après ces trois là, il n'en restera plus que deux. Dont celui qui a tué Cody. Il me sera d'autant plus facile de les tuer qu'à présent j'ai une raison pour le faire.

Je ne suis sûrement pas la seule à ne pas contrôler mon pouvoir

Le combat est éternité. Le combat est éphémère. Du sang vient couler de mon nez. Je peine à me battre, mais je ne dois pas lâcher. Je veux gagner. Je vais gagner.

Je ne veux pas qu'il y ait d'autre massacre comme celui là

Mais soudain la situation se renverse. L'autre dévoile son pouvoir. Un instant nos esprit sont lié et un mot, un seul résonne dans mon esprit.

*Pourquoi ?!?*

Les Mutants sont des monstres et les monstres n'ont pas le droit de vivre

Des larmes de douleurs viennent glisser sur mes joues. Cette femme me fait mal. Je résiste. J'essaie. Ça ne sert à rien, elle est trop forte. J'ai mal.

Je suis désolée Kahl, je n'ai pas été assez forte

La douleur me berce à présent. Je ne résiste plus. Au fond, à quoi cela sert-il ? Je sais que je ne pourrais pas gagner.

Mais un jour je les éliminerait tous et alors là tu seras venger

Le noir m'envahit alors que je sens mon pouvoir diminuer. Lentement le brasier se calme, puis vient s'étouffer ne laissant plus que fumée aveuglante.

Et plus jamais personne ne mourra à cause de nos pouvoirs

L'Enfer a perdu de sa superbe, ne laissant plus que ruine et cendre. Quant à moi, comme le feu, je m'évanouis. Mais pas avant d'avoir pu dire ce que j'ai à dire.

- Kahl.. ex... cu... se... moi.

Et le noir déferle dans ma conscience.


Dernière édition par Ran le Lun 8 Mar - 23:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeLun 1 Mar - 23:06

Je cours.
Dan me suis. Il est le seul à pouvoir soutenir ma vitesse. Il porte Naliée qui, en état de choc, est à moitié inconsciente. Et il tire Surina qui peine à le suivre.
Et moi, je suis devant. Je cours. De toutes mes forces. De tout mon coeur.

Je sais qu'il existe, pas très loin, un endroit où les Mutants se rassemblent pour se protéger. Un endroit où les gosses comme nous forment une sorte de clan. Aujourd'hui, notre famille a perdu un de ses membres. Aujourd'hui, il est plus que temps de nos rallier à ce clan. Pour éviter d'autres morts. Parmi nos rangs et les leurs.

Je cours, suivant la trace de mon pouvoir qui palpite en moi, s'affaiblissant, se tarissant de minutes en minutes. Et tout en courant, je l'analyse. Et je n'en revient pas.
Ce n'est pas un pouvoir.
C'est juste ma volonté.
Une sorte d'automatisme de défense. Quelque chose de très fort, d'indestructible et d'immatériel en même temps. Cette force, je la tire de ma peine. De mon amour pour les miens. De toutes ses émotions chaotiques et douloureuses que je m'étais promis d'enfermer à jamais au fond de mon âme. Cette force, je ne la contrôle pas. Ce n'est pas contrôlable. C'est juste... Sécurisant.

Puis la fumée rose que je suis la seule à voir se dissipe.

Mon pouvoir incontrôlable a disparu.
C'est normal. Je maîtrise à nouveau mes émotions. D'un côté, je suis soulagée. De l'autre... Ce n'est pas le moment d'y penser. Nous ne sommes plus très loin.
Je me remets à courrir.
Soudain, on débouche sur une place. Pas très grande. De là partent d'autres ruelles qui mènent à des endroits peu fréquentés, le Q.G idéal. Mais là n'est pas l'essenciel.

Devant nous se trouvent six personnes.

Une fille aux cheveux noirs, une jeune femme. La chef sans doute, elle a l'air plus sûre d'elle que les autres.
Une jeune fille d'apparence frêle et douce. Cependant, je ne la sous-estime pas. Moi aussi, j'ai l'air fragile, et pourtant je suis une tueuse.
Une autre jeune femme, qui ressemble à la timide adolescente. Sa soeur ? Peut-être. Elle risque donc de nous attaquer si elle, ou sa soeur, sont menacées.
Un adolescent. J'ignore son âge. Avant notre arrivée, il semblait observer les deux autres, pourtant il n'a pas l'air surpris de nous voir débarquer. Peut-il percevoir nos présences ?
Un jeune homme. Cheveux blancs, je ne vois pas ses yeux mais je dirai qu'ils sont bleus, sous un rayon de lune. Je le sens en moi, celui-là est dangereux. Très dangereux. Trop.
Et un autre, plus jeune. Il est à moitié dissimulé par les autres.

Aussitôt je me décale d'un pas pour me placer devant Dan, Naliée et Surina. Celle-ci, malgré sa fatigue, active son pouvoir et un écran d'invisiblité les masque tous les trois. Il n'y a plus que moi, face aux quatre inconnus.
Avec mes yeux de fauve qui brillent d'un air dur, mes cheveux noirs en bataille et le sang qui a éclaboussé mes vêtements, je ne suis pas particulièrement rassurante. Tant pis, c'est fichu pour l'approche "mise en confiance".
Avant tout, je dois m'assurer que ce sont des alliés.

- Qui êtes-vous ?

(Si j'ai pas respecté un truc comme votre apparence ou le lieu, dite-le moi ^^)
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeMar 2 Mar - 21:02

(Sally = 14 ans et Alésia de cinq an l’aîné 21 ? Il y a pas une petite incohérence là ?)

Ce mal de tête, je ne comprend pas… pourquoi ?
Et pourquoi suis-je devenu invisible ? Je suis un mutant, je l’ai déjà compris plus tôt, dans cette baraque de fer, mais… quels sont mes pouvoirs au final ?
Je cherche à comprendre, je n’y arrive pas.
La jeune femme m’a pris par le bras pendant que ma tête se faisait marteler, puis je suis redevenu visible, voilà ma constatation, puis elle m’a demander de nombreuses choses auxquels je n’ai pas vraiment réussis à répondre :


- Je ne me souviens de rien, pas même de mon nom… quoique, attends… Zéro, oui je crois que c’est comme cela qu’on m’appelle.

Zéro, ce nom m’était venu spontanément, d’un seul coup, comme un flash, je ne comprends pas…
Ce nom m’était revenu alors que je devenais invisible, comme si l’activation de ce pouvoir avait déverrouiller une partie de ma mémoire, bizarre…
Une guerre entre les mutants et les humains normaux ? Pourquoi ? Nouvelle question, sauf que cette fois-ci je n’ai pas le temps d’y penser : elle m’entraîne moi et le jeune gamin à travers les rues après m’avoir bander les yeux d’un bout de tissus noir et m’avoir passé un casque rendant le monde autour de moi aussi silencieux que si je m’étais trouvé dans une salle insonorisée.
J’ai l’impression de n’être plus qu’un corps perdu dans le vide, ballotté aux grés du vents. Mon esprit retient cependant chaque carrefour, chaque mouvement dans quelques direction que ce soit, inconsciemment et sans le vouloir, comme un automatisme dicté par un instinct de survie que je ne peux contrôler.
A travers ce bras qui me guide je sens un léger tressaillement, une légère surprise, très légère… elle semble avoir rencontré quelqu’un, mais impossible d’en être certains.
Elle s’arrête, sûrement pour dire quelques choses, pas grand-chose car nous reprenons presque automatiquement la route.
Quelques pas plus loin nouvel arrêt, le casque m’est retiré, le bandeau reste sur mes yeux.
La femme qui m’a conduite jusqu’ici parle et demande à une certaine Sally et à une Alésia de me… vérifier ?
Elles hésitent un instant, du moins tel est mon impression, puis l’une d’elle prend la parole dis qu’elle n’arrive pas à détecter mon pouvoir, j’ai du mal à comprendre… je remarque que la voix appartenait à une jeune fille.
Une seconde voix s’en suit, elle ne voit aucun souvenir… j’ai l’étrange impression que mon esprit est fouillé à la recherche de quelque chose, elle a sûrement le pouvoir de lire les pensés et chercher les souvenirs… ou au moins chercher dans les souvenirs.
Ce fichu bandage quitte enfin mes yeux.
Je me retrouve dans un carrefour sombre devant deux femmes, enfin plutôt une femme et une jeune fille qui lui ressemble beaucoup, une sœur peut-être ? Je remarque non loin un jeune homme un peu en retrait qui ne fait qu’écouter…

- De quoi te rappelles-tu ?


La question avait fusée de la bouche de celle qui m’avait ôté le bandeau, Sally ou Alésia ? Je ne sais pas.
Elle semble vouloir croiser mon regard, je détourne les yeux par réflexe et fixe le sol, le bout de tissus noir a mystérieusement finis dans mes mains sans que je m’en rende moi-même compte tout de suite.
Je m’adosse à un mur, cherchant à comprendre…


- De rien. Je crois juste m’appeler Zéro. Quelqu’un peut m’expliquer ce qui..


Je n’ai pas le temps de poursuivre ma question, j’ai la sensation que des gens approchent, je me retourne instantanément et fixe une ruelle proche, je ne vois qu’une seule personne, une autre jeune fille, décidément… jeune… elle doit avoir mon âge je dirais, c’est pourtant le seul adjectif qui m’est venu en tête sur le moment…
C’est étrange, j’aurais juré qu’il y avait quatre personnes, bah je me suis trompé.

- Encore un nouveau mystère…

Je soupire et retourne m’adosser à un mur alors que la nouvelle venue approche en demandant :

- Qui êtes vous ?


Ah enfin quelqu’un comme moi qui ne comprenait pas ce qui se passait…

- Tu pourrais te présenter avant de nous questionner, non ?


Nouveau soupire, je jette un regard circulaire à l’assemblée surprise et croise le regard de la jeune gamine, quelque chose me dis que c’est elle Sally, mais le doute persiste…
Et, soudain, mon mal de tête revient à la charge, me jetant à terre à cause de la douleur insupportable.
Néanmoins j’ai l’impression qu’il est moins fort qu’avant, il reste cependant trop puissant pour que je puisse lutter…
Je n’entends plus les conversations, il n’existe plus pour moi que la douleur l’espace d’une minute ou deux… ou plus, je ne saurais dire précisément le temps où je suis resté allongé, scié par la douleur…
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeMer 3 Mar - 0:54

Effectivement Moon il y a une petite erreur, elle à sept ans de différence avec sa Sœur

Le jeune homme aux cheveux blanc est décidément un mystère et de nombreuse question bousculais dans ma tête. Que Sally ne puisse voir ses souvenirs étaient une chose, j’avais pu déjà constater qu’il avait perdu la mémoire. Mais que Alesia ne puisse pas détecter sa puissance et son pouvoir. Sa changer radicalement la donne (expression). Qu’avais t’il crée, et pourquoi. Mais il ne pouvait répondre à mes questions. Au vu qu’il est amnésique. Mais rien n’était perdu, peut-être qu’il retrouvera un jour la mémoire.
il finis par se rappeler de son prénom. C’était le début.

Soudain Radar scruta les environs, il y avait mouvement de personnes,
-Combien ? Lui demanda-je en catimini (sous forme de langage des sourd caché)
Une jeune fille de 16 ans ou plus, de longs cheveux noirs avec un regard de fauve s’approcha de nous. Etait-elle un danger ou pas. A son approche je sentais que quelque chose était dissimulée. Comme un voile invisible. Nous étions tous sur le qui-vive.

- Qui êtes vous ? Nous héla t’elle
- Tu pourrais te présenter avant de nous questionner, non ? Répondit Sally.

Regardant tour à tour la petite assemblé, j’aperçu une fraction de seconde l’échange de regard entre Zéro et Sally. Avant que le jeune homme se prend la tête de douleurs. M’approchant de zéro je le repris dans les bras. Mias de nombreuse question me taraudais. Son regard, il pouvait faire quelque chose avec son regard. Mais quoi ? Alesia avait vu elle aussi la scène et nous échangeâmes un regard de compréhension.
Me tournant ensuite vers Radar. Je lui demanda confirmation. Se qui s’empressa à faire, tout en nous faisant comprendre qu’ils n’était pas armée. Mais Alesia restait de marbre, d’après elle la jeune fille était d’un niveau assez élevée avec plusieurs pouvoirs, télékinésie, des ailes, une grande force et vitesse sur-dimensionnée. Mais elle était plutôt méfiante et protectrice.

- Avant de venir à se massacrer, jeune fille que dissimule tu derrière toi ? demanda Alesia en s’avançant.

- Aucun danger, Grande sœur. Répondit Sally qui avait avancé face au propos de sa sœur


- N’ayez pas peur. Lunaris c’est bien sa. Ils cherchent protection. Répondit-elle dans notre direction.

-Ils viennent de perdrent l’un des leurs. Continua t-elle, elle-même triste.

- Sa explique tout. Intervins-je. Vous pouvez désactiver votre voile. Pour commencer.

Puis ensuite

- Bonjour, je m’appelle Kendra, lui c’est Radar, elle c’est Sally et à coté sa sœur Alesia. Comprenez nous que nous somme très méfiant et nombreux et tentons au maximum d’éviter le moindre risque mortel. La vie du clan peut être en danger à n’importe qu’elle moment. Nous acceptons tout mutant qui à besoin de protection, Mais aussi des humains. Nous sommes pour la paix et la cohabitation et vivons en harmonie. C’est la règle fondamentale du clan. Vouvez-vous nous rejoindre?


Je signale juste que radar à le pouvoir de détecter matériaux et humain à une distance de 70 mètre. Un peu comme un Radar
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Ran
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeLun 8 Mar - 23:47

La douleur me fusille.

Une douleur sourde qui écrase mes tympan. Mon cri déchire les airs, mes pouvoirs se déchaînent sans même que j'en prenne conscience. Mais de toute façon, cela n'avait pas grande importance, tout était déjà brûlé.

Tiens.
Je n'étais pas morte.
Mais mes ennemis non plus.
Etrange.

Que s'était-il passé déjà ? Mystère... Ma mémoire avait été comme nettoyée de toutes images, je ne me souviens plus de rien. La catastrophe. Il faut que je me rappelle. Tout.

Alors je ferme les yeux et mon esprit se concentre tout entier sur mon front. Comme une sorte de projection, un cinéma privé. De toute les images passées. Et je vois.

Le combat contre l'invisible.
Le corps de Cody.
L'Enfer de flamme.
Ma défaite.

Finalement j'aurais préféré ne pas me souvenir. Ça rend la douleur que plus crédible. Plus forte. Oh que j'ai mal.

Et maintenant il va falloir expliquer tout cela au Maître. Beaucoup moins bien. Limite si je préfère la mort à la colère du Maître. Non. Pas limite. C'est sûr. Ma main tremble alors que je sors un tout petit engin noir, cubique de 4 cm d'arête.

- Rapport de mission à delta. 1 à 1, les guitare se sont enfuies.

Une voix à l'accent italien crachota dans mon ordiphone.

- Al' ? Ciao bella ! Comment va la puce ?

Un soupir de soulagement m'échappe et je lève les yeux au ciel me préparant à engueuler Tito, le jeune apprenti du Maitre. Je n'ai jamais compris pourquoi il avait été choisi. Il était immature, imbécile, et absolument pas calme. Il m'énervait.

- Tito, repose ce téléphone et file moi le Maître. J'ai aucune envie de causer.
- Pas là ! Je crois qu'il y a eu un gros boum mutant-civil à Berlin. Par contre il a laissé des instructions pour toi. Tue les gamins jusqu'au dernier.
- Titooo ! Le code ! Si on était sur écoute, tu ferais quoi.

Mes dents grincent. Il m'énerve.

- On est pas sur écoute bella. Passe une bonne journée ! Baiser partout.

Oh que oui il m'énerve.

Me retenant de retourner au QG et d'étrangler l'insolent, je raccroche et retourne là ou j'ai laissé mon pscoot. C'est une sorte de planche munie d'une tige avec un volant qui grâce à un échange de polarisation des molécules peut flotter à dix mètres. Un appareil plutôt commun juste avant la guerre. Maintenant c'est devenu un luxe. Deux engins sont collés côte à côte. Cody me manque. Je crois.

Et me voilà survolant la ville, examinant chaque particule de la cité du regard d'aigle dont me dote les lunettes infrarouge et loupe volée à l'armée américaine. Mais rien a signalé.

Oh my God.
Je dois les retrouver.
Et vite.
Par pitié.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeMar 9 Mar - 21:56

Me présnter ? Mon nom n'est rien, rien qu'un mot, un mot vide de sens. Lunaris, la lune. Mais qui regarde la lune à présent ? Depuis que les dômes ont recouvert les villes, le ciel nous nous décime plus sous ses colères mains nous ne pouvons plus l'admirer. Et nous ne pouvons plus voir la lune.

L'une des fille, une adolescente, me scrute du regard. Je la sens dans mes pensées mais elle ne semble pas agressive. Plutôt douce. Pleine de compassion. Surtout comparée à son aînée qui parlait de nous massacrer. La bonne blague ! Avec mes dons, mon entraînement et ma rage de vaincre -ou ma férocité, ma soif de sang si vous voulez-, je ne mourrais pas si facilement. Pas avant d'avoir emporté mes ennemis avec moi dans la mort.

Etrange.

Je songeait sans remord à les tuer alors que j'avait épargné cette femme. Cette femme qui avait tué Xavier. Qui avait tué une partie de nous-même, qui avait déchiré notre âme et notre famille.
Pourquoi eux et pas elle ?
Parce qu'ils étaient plus nombreux, sans doute. Et que la vision de Naliée en train de pleurer -Naliée qui ne versait jamais une larme- m'avait sans doute choquée.

A le demande de celle qui m'inspirait le moins d'animosité, je dirige mes pensées vers Surina. Elle capte le message et son écran se dissipe, révélant ma famille dans toute sa splendeur.
C'est ironique.
Dan est toujours aussi imposant et calme mais il avait l'air fatigué et plus dur que d'habitude. Surina vacille mais tiens debout, fière malgré son épuisement, malgré sa peur, pâle mais droite. Naliée, elle, est toujours dans les bras de Dan, comme endormie, son visage livide maculé de suie et de poussière.

- Bonjour, je m’appelle Kendra, lui c’est Radar, elle c’est Sally et à coté sa sœur Alesia. Comprenez nous que nous somme très méfiant et nombreux et tentons au maximum d’éviter le moindre risque mortel. La vie du clan peut être en danger à n’importe qu’elle moment. Nous acceptons tout mutant qui à besoin de protection, Mais aussi des humains. Nous sommes pour la paix et la cohabitation et vivons en harmonie. C’est la règle fondamentale du clan. Vouvez-vous nous rejoindre?

Je n'ai pas le choix. C'eest ça ou mourir. Moi toute seule, je mourrais. Mais pas ma famille. Je dois les protéger.
Je hoche la tête.

- C'est pour ça qu'on est là. Mais je dois vous prévenir... La B.S.M nous recherche. Et méchamment. Il y a une mutante avec eux.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeMer 10 Mar - 2:03

(il est tard, excusez mon manque d'inspiration s'il vous plait >.>)

La douleur décroît, lentement, je gis sur le sol comme un cadavre et personne ne semble s’être aperçus de mon mal de tête ou du moins y prêter attention…
La douleur s’en allant je me relève avec précaution, manque de retomber, les jambes en coton, et fixe les gens à nouveau. Ou plutôt, tente de les fixer.
Dans ma tête se bousculent murmures, discussions agités, scènes sanglantes, je revois des attaques terroristes, des ventes au marché noir, des scènes du passé que j’imagine venir de la mémoire des gens qui m’entourent. Le son me vrille les tympans comme un concert remplie de tambours, de gongs et d’autres instruments de ce genre, les images me nouent la gorge, tant par leurs atrocités que parce qu’elle ne m’appartiennent pas…
Et puis le pouvoir disparaît, petit à petit, me laissant enfin tranquille.
La douleur s’estompe, définitivement.
Je suis Zéro, un mutant unique.
Je cherche à comprendre, à chaque fois que je croise le regard de quelqu’un mon mal de tête revient, un souvenir revient et un nouveau pouvoir me devient accessible.
J’ai également l’impression à chaque fois que mon cœur manque un battement…
Mais ce n’est qu’une impression, une coïncidence… rien de grave.
La dernière arrivante a ramenée une petite bande avec elle, mais je m’en désintéresse immédiatement, ce ne sont pas mes affaires et puis je suis trop occupé à résoudre le mystère de mon existence.
Je ferme les yeux, faisant apparaître dans mon esprit toutes ces pièces du puzzle en ma possession, aucune n’allait avec une autre, impossible d’obtenir quoi que ce soit de cohérent, j’ai l’impression qu’il manque encore une pièce importante…
Je rouvre les yeux, face à un ancien néon qui clignote parfois, de manière totalement irrégulière.
La pénombre me semble bien plus claire, j’ai l’impression d’y voir un peu comme s’il faisait jour, en plus sombre néanmoins. Le néon clignote, je suis éblouis et me cache les yeux comme si j’avais fixé le soleil lui-même.
J’attend une seconde puis décide de les rouvrir, toujours cette vision nocturne qui me rappelle un peu celle des chats ou d’autres animaux allant justement du petit félin jusqu’à la bête mythique.
Un morceau de miroir brisé se tient à mes pieds, je le remarque alors que je baisse les yeux pour éviter un nouveau flash, dans le miroir se reflètent un œil bleu… et un œil or.
Nouvelle surprise.
L’œil gauche est resté normal et pourtant le droit est devenu une énigme de plus.
Curieux je ferme l’œil droit, ma vision redevient normale, je ferme l’œil gauche et me voici de retour dans ce monde étrange ou la moindre lumière pouvait rendre aveugle.
Je sais qui je suis, mais que suis-je ? Tel est ma question à ce moment, encore une fois.
Les autres membres du groupe conversent sur une adhésion, je ne les écoute plus, ils semblent ne pas faire attention à moi, je ne fais pas attention à eux.
J’avance d’un pas, m’éloignant d’eux, et remarque une lueur scintillante venant de loin, très loin de là, une lumière semblable aux lasers pour enfant…
Mais celui là était gros, et puissant.
Celui-ci était certainement fixé à un fusil, équipé d’une lunette, et nous allions tous nous faire tirer comme des lapins. Il était loin l’homme, une bonne centaine de mètres, mais la science était puissante et même à cette distance il pouvait nous voir comme s’il se tenait à côté de nous…
Et je suis certains qu’il n’est pas seul.
Je me retourne, j’entends mes pas sur le sol, rapide, mes pieds semblent juste effleurer le macadam, je bondit en avant et m’entends juste crier :


- Planquez-vous !
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeDim 14 Mar - 17:16

Je la vois hésiter un instant, ce qui est tout à fait normal, mais sa fait trop longtemps que l’on était au même endroit. Il faut commencer à bouger avant d’être repérés, Radar reste stoïque signe que personne ne se trouve à moins de 70 mètre. Mais sa commençais à devenir dangereux. Elle hoche la tête, acceptant les règles de bases.

-C'est pour ça qu'on est là. Mais je dois vous prévenir... La B.S.M nous recherche. Et méchamment. Il y a une mutante avec eux.

La B.S.M. Entendre ce nom me fit ricaner de dégoût, officiellement l’organisation à pour but de stopper les dérives mutantes. Elle sert de police pour mutant. Elles organisent des journées "spéciales" de préventions sur l’éveil de faculté "anormal", la dangerosité de certaines de ses facultés, comment contrôler ses facultés, comment s’en "prévenir" comment les détectés etc.… au cours de ses journées ils font passés des test, pour repérer leurs prochains membres. Ou les orientés vers une autre Branches. Trop de jeune Mutant ce font piéger par ses journées "spéciales", et j’en ai été une de ses victimes.
Parce sous ses airs de gentille organisation de prévention se cachent une association qui à pour but de massacrer la race mutante. Comme les nazis dans un temps très reculé racontés dans les livres pour jeune enfant. Sans états d’âme ils engagent souvent de jeune humain à peine majeur qui ne connaissent rien à la guerre et les endoctrine de façon à les transformer en parfaite machine à tuer, qui marchent au pas. Un bon nombre d’entre eux ne dépassent pas les 25 ans. Leurs inconsciente du dangers leurs faisant souvent défauts, ainsi que leurs arrogance à se croire invulnérables ont souvent raison d’eux. Plus dangereux sont ceux qui massacrent dans un but de vengeance, ils ne remarquent pas qu’ils alimentent un cercle vicieux. Qui ne fait que les entraîner à une souffrance infinie. Jusqu'à ronger leurs cœurs et les pousser à se donner eux même la mort. Où à se faire éliminer par leurs propres fratries si ils ont le malheur d’ouvrir les yeux. Parce que dès que tu deviens trop vieux, inutiles ou conscient, ils t’éliminent sans pitié, te remplaçant par un plus jeune.
Mais le plus bizarres et d’apprendre qu’ils engagent maintenant des mutants. Ordinairement ils envoient les mutants en laboratoires ou les enrôle dans une brigade spécial mutant. Qui travaillent en collaboration avec eux. Brigades dont j’ai été membres. Des rumeurs de rébellions se sont fait entendre, serait ce donc vrai ? Cela expliquerait tout. Mais qu’ils ont une mutante en leur sein rendait la tache plus ardue. Il faut en parler avec les autres.

Remarquant l’absence de zéro je le chercha du regard, je le vit s’éloigner de nous, non, tout seul il n’allait pas s’en sortir. Il s’arrêtent je regarde dans la direction qu’il regardent, soudain il bondit en avant criant

- Planquez-vous !


A peine les mots prononcés je fais signe à Radar de se préparer à l’attaque. Sally et Alesia entraîne la petite troupe vers le coté d’un coin de mur détruit de la place formant une cachette temporaires en forme de cratères répertorié à de multiples parties de la place, cette endroit ayant souvent été l’attaque de combat . Elles savent ce que elle doit faire. Pour que Radar ne puissent les repérés, ils devaient se trouver à une distance plus lointaine que 70 mètres. Il n’avait pas encore réussit à augmenter sa puissance de perception plus lointaine la technologie de maintenant devenant de plus en plus avancée, Néro la connaissant très bien. Mais il était un très bon attaquant, ayant fait la guerre pour la survie dès l’enfance.

- Courage faut s’en sortir, couvre mes arrières.

Emmenant zero avec moi je le mena près de la petite troupe.

- Comme à du expliquer Sally, je vais vous protéger d’un voile invisible et vous dématérialiser. Cela entraîne que je ne pourrais pas utiliser mon pouvoir sur moi-même. Alesia me fait comprendre Surina que tu crées des illusions. En cas de perte temporaires de protection protègent toutes la bandes d’un voile invisible silteplait.

Avec le temps et grâce à un entraînement forcée j’appris à canaliser mon pouvoir sur mes compagnons, afin de les protégés. Au début je m’en servais pour les missions ou on m’envoyée éliminer des personnes avec d’autres mutant, et quant je suis partie je m’en servis pour protéger les enfants. Le nombre augmentant progressivement je me força à augmenter les distances et le nombre de personnes dans mon champ. Je ne serais jamais y arrivée sans mon maris puis mes amis. Et maintenant je n’ai presque aucun mal à combattre tout en protégeant. Mais plusieurs protection sont préférables au cas ou un combat contre un autre mutant ou un trop grand nombres d’individu armées venaient à pouvoir faire fléchir temporairement ma protection. Qui n’est pas indestructible.

- Tu peux faire confiance à Lunaris, elle est comme toi. Me dit Sally.
-De main d’œuvres on va en avoir besoin, tu est partante. Dit-je à la concernée.
- Zero, toi aussi sert toi de tes pouvoirs, l’invisibilité et efficace. Et n’est pas peur de se que tu est, comme la première fois, reste serein, je t’expliquerais ce que je sais de toi quant on sera plus en sécurité. Et tous ensemble.

Puis je parties au combat avec Lunaris.

J’escalade un petit mur puis me servant de miroirs cassé, je repère la lunettes de visée des snipers, ce sont les plus dangereux. Ils sont trois. Je le fais comprendre à Radar et Lunaris, un chacun devrais faire l’affaire. Nous définissons à nous trois notre zone de combat, il est un peu difficile de faire comprendre l’ensemble de nos messages en geste à Lunaris, notre mode de langage par geste étant propre au groupe. Mais le basique fait un peu plus son effet. Je prends la zone sud ouest de la place.
Passant par la fenêtre je cours droit au sud, attirant une dizaine de soldat dans ma direction, Je ne doit pas trop m’éloigner non plus, la protection n’étant pas extensible à l'infinies, mais je la sens solide. Je suis prise en cible par mon Sniper, une idée germe dans la tête, même si je la trouve folle. Je me cache dans les dernières pièces de l’appartement ou je suis rentrée, ils ne devraient pas tarder à arriver. Ils cassent tout sur leurs passages, comme si sa pouvait leurs apporter quelque chose, j’aperçois le visage du premier, il à autour de 22 ans, je l’entend lancer des injures Anti/Mutant .Je l’ai est tellement entendu qu’elle ne me font plus d’effet. Le miroir que j’ai emprunté me montre que le sniper m’a toujours dans le collimateur, il ne faut jamais laissé sa lunette de visée ouverte, mais c’est à mon avantage, temps mieux. Ils sont maintenant tous dans ma pièce, dans quelque seconde je serais repéré. Je repère la porte de sortit sur le coté, je fonce tête baissé au milieux du groupe de soldats, ma tentative subite les perturbe je fait une roulade sous leurs premiers feu, entraînant la mort de plusieurs d’entre eux. Ils ne sont pas entraînés. Des tirs plus profond me fait comprendre que le sniper à tiré lui aussi, mais j’ignore si il y en a tué un.
Je monte d’un étage tête baissée au niveau des fenêtres, et me réfugie dans un nouvel appartement. Ce dernier semblaient avoir accueillis quelques personnes ils y a plusieurs jours en arrières, les fenêtres étaient barricadés. Le combat au corps à corps s’impose. Armés d’un simple couteau je prend le premiers soldat qui entre dans l’appartement et m’en sert comme couverture, dès leurs tirs terminé je le balance sur le premiers que je pousse vers le second, les faisant tombé, puis je plante mon couteaux entre les deux yeux du troisième. Prenant sont arme je tire sur le premier soldats relevé, balance un autre dans les escaliers et projette le dernier soldats sur le mur en face. Ironie du sort c’est le jeune soldat qui m’avait insulté tout à l’heure.
- Crève en enfer, moisissure d’anomalie
- Alors je t’emmène avec moi dans les profondeurs de l’abysse. En le désarmant. Qui vous envoie.
Mais je n’eus la réponse, au moment où il allait me répondre une balle de longue distance fracassa la tête du jeune homme effleurant mon oreille. Ce sniper devenait vraiment gênant. Un silence s’installe, je n’ai plus de poursuivant proche, tout en rampant je vérifie les armes des soldats éliminés, tentant tant mieux que mal de voir si il y en avait une capable d’abattre à longue portée. Tombant sur le chef au vu de son uniforme, je découvris une carabine de petite et longue portée. L’idéal. Mais de mon emplacement il n’était pas possible de l’abattre, il fallait monter sur les toits sans se faire repérer. C’est dans ses moments là que je suis contente d’avoir eu un service militaire. En semi accroupi, limite rampant dans les escaliers, loin des fenêtres, je parviens aux derniers étages. Je sentais que la protection commencer à tirer, mais elle tenait toujours.
Repérant le sniper, j’arme la carabine en vision longue distance, je n’aurais qu’une seule chance. Puis j’ouvris le cran au dernier moment. Il ne mit que quelques secondes pour me repérer mais se fut sa mort qu’il vit dans sa lunette. Un des projectiles se fixant dans sa boite cranière. Un bref coup d’œil me fit comprendre que le sniper de Radar avait été éliminé lui aussi. Mais pas de trace de celui de Lunaris, l’avait t’elle abattu ?
(De cette manière Iwéna je te laisse champ libre sur ce que tu voudras faire)
S’attarder sur les toits visible n’étant pas sécuritaire je redescend tranquillement, ramassant par la même occasion les munitions, armes et autres protections des soldats éliminés. Soudain alors que rien n’entravais ma route je sentis la protection se casser. Courant le plus vite que je pouvais j’aperçu un soldats regarder en direction du groupe, mais il n’eut l’occasion de donner l’alerte qu’une balle se logea dans ses premières cervicales, le tuant d’un coup. Un silence ce fit entendre et je chercha des yeux Radar, en m’apercevant celui-ci me fit signe qu’il n’y avait plus de soldats proches, mais qu’il valait mieux pas rester. Rejoignant la petite troupe avec Radar, je put constater qu’ils était tous sains et sauf, par sécurité je recréera la protection dématérialisé uniquement sur tout le monde. Sous le champ de Surina. Cherchant de vu ou pouvais se trouver Lunaris, qui était introuvable.


Miss post long ici lol! Je ne pensais pas faire si long. La zone combat étant assez grande. Faite comme vous pouvez ne vous forcez pas à faire comme moi. (Et dire que au début je ne savais pas trop quoi dire avec le combat) afro

Edit by Moon => C'est Ywëna qui va être jalouse x)
Je pense qu'on va vite avoir droit à un post gigantesque, elle tient à son titre et adore la compétition >.>
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeLun 15 Mar - 15:49

(a moins que ça déranges, j'incarnerai bien dans le rôle de ... Dan(non sans rire, il m'est prédestiné lol).
(a vous de voir)
Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] 264189779_small
Dan non?
(Chiche, j'ai toute l'histoire de mon perso a faire.)


Edit by Moon => Moi ça ne me dérange pas, même si Ran aurait beaucoup besoin d'un camarade de la BSM, elle est toute seule dans son coin la pauvre >.>
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeMar 16 Mar - 19:57

(Je sais que c'est pas mon tour, mais je poste parce que je ne sais pas quand je pourrai revenir ^^')


Le mutant aux cheveux blanc avait disparu de mon champ de vision. Par réflexe, je le cherche. Juste au moment où il revient vers nous en criant un avertissement mille fois entendu. Toujours avec la même terreur. La même haine.
Ils sont là.

- Planquez-vous !

Kendra prend les choses en main. Je rechigne à la laisser diriger ma famille à ma place, comme si personne d’autre que moi ne pouvait veiller sur eux. C’est idiot. Kendra a plus d’expérience, elle connait mieux le terrain et c’est pour elle, pour son clan, que nous sommes venus. Néanmoins, c’est un terrain nouveau pour moi et j’aurai sans doute du mal à m’y faire. Je suis du genre associable.
Pas associable comme un élève difficile dans une école, non. Associable dans le sens de loup solitaire. Je mords tous ceux qui m’approchent de trop près où qui regardent ma meute de travers. Et quand je mords, c’est généralement mortel. Je sais tuer. Et je serai bête de ne pas le faire.

Trêve de chanson. Kendra nous rejoins avec… Zéro, ça y est, je me souviens de son nom. Elle peut nous faire quitter ce coin qui commence à sentir mauvais. Parfait. Lorsqu’elle évoque le don de Surina, celle-ci me consulte du regard et je hoche la tête. Mon esprit se tends vers elle et nos pensées se joignent.

**Vas-y.**

**Je suis crevée. J’ignore si ça va marcher.**

**Tu es capable de créer des illusions en dormant. Bien sûr que ça va marcher. Tu te concentre, d’accord ? Cette fois, il y a plus que notre vie en jeu.**

Surina grimace mais acquiesce silencieusement. Je pose un regard pensif sur Kendra lorsqu’elle me propose de l’aider, mais je sourit d’un air déterminé alors que mes yeux brillent d’un éclat dur que mes amis ont appris à connaître. Cet air-là précède le combat. Et souvent, la mise à mort de l’adversaire.

- Je suis venue pour ça aussi…

Ce n’est pas une ennemie. C’est une alliée. Notre alliée. Notre seul espoir. Pour nous sauver, Dan, Surina, Naliée et moi. Je peux l’aider. Je peux la croire lorsqu’elle me parle.
En fait, j’ignore si je peux.
Pas l’aider. Je peux l’aider, évidemment. Mais lui faire confiance, ça je ne sais pas si je peux. Tout d’abord, parce que j’ai tiqué lorsque Sally a dit « elle est comme toi ». Comme moi ? La bonne blague !
Bon, il y a sans doute du vrai. Elle aussi, elle doit veiller sur sa famille. Quoique sa famille à elle est beaucoup plus grande que la mienne. Et elle a sans doute fait partie des soldats, comme moi. J’ai entendu des rumeurs. On dit qu’elle aurait été formée au combat. D’un côté, ça me rassure. Elle sait se défendre. Et c’est plutôt bien, si on doit lui confier nos vies. Mais ça m’inquiète aussi. Quelqu’un qui a combattu dans les Camps d’Entraînement n’est jamais fiable à 100%. Il reste toujours un doute qui ne se dissipe qu’avec le temps. Le temps et la confiance. Xavier lui-même a mit du temps à m’accepter.

Xavier.

Je pense à lui et soudain j’ai les yeux qui me piquent. Une poussière dans l’œil sans doute. Quelques battements de paupière et ça disparait. Mais il reste cette douleur sourde dans mon cœur. J’ai mal. Profondément. Je sais que ça, par contre, ça ne guérira jamais vraiment.

Ça suffit !

J’ai un combat à livrer. Pour Xavier. Pour les autres aussi. Les vivants. Ceux qui ont besoin de moi. Alors je me lève et je suis Kendra. Prête à me battre. A tuer. Tant qu’il le faudra. Tant que je pourrai encore sauver ce qui peut l’être.

Kendra, Radar et moi choisissons chacun un Sniper. C’est difficile de communiquer à distance pour nous. Je ne les connais pas passez pour utiliser la télépathie avec eux. C’est un art qui nécessite du tact, de le confiance et une grande connaissance de l’autre. Question tact, je me débrouille. La connaissance… Eh bien, étant donné que Kendra me ressemble de façon désagréable (j’entends par là le fait qu’avec sa famille et son entraînement, j’ai l’impression de me voir dans quelques années et que ça me fait des sueurs froides), je devrai gérer ça.
La confiance, par contre, c’est un gros point faible.

Mais ce n’est pas important pour le moment. Ma cible s’écarte du groupe. Je laisse les autres s’amuser avec leurs proies, et je me concentre sur la mienne. Un homme. D’une qurantaine d’années sans doute, ses gestes sont empreints d’expérience due à la pratique.
Tant mieux.
La difficulté ajoute du piment à l’existence.

*A nous deux, mon coco. Tu va payer pour les autres. Tous les autres.*

Je me hisse sur un toit. Aussitôt il me vise. Mais avant que la pointe rouge du laser ne m’atteigne, je mobilise mes pensées. Mon pouvoir. Si je suis incapable de retrouver la force incontrôlable qui m’a permis de vaincre la femme de la B.S.M., je peux par contre utiliser la télékinésie.
Son arme tressaute puis se pétrifie.
Tout son mécanisme est immobilisé. Son fusil est aussi efficace qu’un pistolet à eau vide maintenant. Il jure à voix basse tandis que je me rapproche en sautant de toits en toit. Il lâche son arme et commence à battre en retraite. Mais je devine, grâce à ses gestes déterminés, qu’il ne fuit pas.
Il essaie de gagner du temps.
Il a sans doute une autre arme. Oui, il a une autre arme. Alors que nous disparaissons de la vie de Kendra et de Radar, ainsi que des autres, je le voit attraper un revolver dans son sac et tirer un couteau à cran d’arrêt d’un étui à son mollet.
Il disparait derrière un mur. Il compte m’attendre là. Il crois que je n’ai pas vu son mouvement coulé, lorsqu’il s’est glissé dans l’ombre. Mais, même lorsque je cours après lui, ma vision est toujours aussi nette, aussi précise que celle d’un félin. Je sais qu’il me guette. Je le sens.

Et je lui réserve une petite surprise.

Je retire mon gilet noir. En dessous, je n’ai qu’un T-shirt gris. Je frissonne et noue le gilet à ma taille –dans ma condition, un vêtement est un bien trop précieux pour être abandonné- et me redresse.
Et je déploie mes ailes.
Mon T-shirt est percé de deux grandes fentes amidonnées pour rester raides et droites. Ces deux encoches laissent passer mes ailes sans déchirer le tissu. Pratique.
Quelques battements silencieux, et je décolle. Mes ailes noires me fon ressembler à un ange des ténèbres. Je plane dans un silence absolu, je survole le haut de l’immeuble et j’arrive au-dessus du type que j’ai pris en chasse. Il est immobile, pas tendu ni pétrifié, simplement patient. Il ne doute pas de lui. Et pour cela, cette arrogance et cette confiance, je le hais encore plus.
Je ne le haïrais pas longtemps.

Je rétracte mes ailes.

Je tombe sur lui d’une hauteur de neuf mètres. Il n’a pas le temps de hurler, pas le temps d’éviter. Il a juste un instant pour lever la tête et voir une jeune fille au visage meurtrier qui lui tombe dessus comme un boulet de canon.
Je tombe sur ses épaules. Sur sa nuque en fait. J’ignore quelle est l’équation permettant de savoir quelle est le poids d’un truc qui tombe vite et de haut. Mais ça doit faire mal. Ses vertèbres se brisent net.

Je ramasse son flingue et son cran d’arrêt. Puis, abandonnant le corps interne, je m’en vais rejoindre les autres.
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MessageSujet: Re: Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)]   Ciel de sang [Ywëna/Ran/Libre (demander à Ywëna)] Icon_minitimeVen 19 Mar - 0:16

Ce soir il ne fait pas bien froid. En fait, le froid est devenu un principe inconnu à l'homme. La pollution s'est tant aglutinée dans le ciel et le réchauffement climatique s'est tant aggravé qu'à présent plus personne ne peut avoir froid.

Et encore moins moi.

Le feu ne jaillit pas seulement de mes paumes. Le feu est en moi, il coule dans mes veines comme le sang coule dans celle d'un être humain. Je sens mon pouvoir palpiter en moi comme un second coeur. Ces pulsions sont telle que, parfois, j'ai envie de tout libérer, de tout défoncer. Mais mon enivrement n'est que de courte durée, car bien vite l'envie est contrôlée par ma conscience et le souvenir douloureux de la mort de mon bien aimé.

Plus personne ne doit souffrir comme lui a souffert.
Aucun être humain ne doit connaître une telle souffrance.
Plus jamais.
Jamais.

Le mot tourne en boucle dans ma tête alors que un très léger vent s'amuse à jouer avec mes cheveux.

Un vent ?
Impossible.
Les dômes ne laissent pas passer le vent.
Il est mort avec l'Ancien Monde.

Ce n'est pas le vent. C'est un claquement d'aile. Qui dégagent une aura si puissante, que je la reconnais tout de suite. La mutante qui m'a assommé juste auparavant. Mais que font-ils à découvert ?

La réponse est vite trouvée. Tout un régiment de soldat de la BSM déployé autour d'eux. Pathétique. Si Cody et moi n'avons pas réussis à les battre, ce n'est pas eux avec leur sniper qui réussiront... En plus les mutants semblent plus qu'avant. Et ça, c'est assez mauvais.

La veste des BSM que je porte montre mon appartenance au groupe et m'évite ainsi de me faire fusiller. Question discrétion il y a mieux, mais tant pis, de toute façon, même sans ma veste, les gamins risquent de me reconnaître. Donc mieux vaut essayer de les séparer et de m'attaquer à eu un par un... Et comme dit mon maître, "toujours commencé par le plus faible".

La petite fille là... comment l'appelle-t-on déjà ? Ah oui, n°5. Celle qui a les mêmes pouvoirs que moi et qui semble épuisée autant physiquement par notre confrontation que mentalement par la perte de leur ami. Mais encore faut-il la trouver...

Autour de moi c'est le vrai Chaos. Les mecs de cette unité de la BSM font vraiment pas dans la dentelle ! Quand ils attaquent, ils attaquent. Mais malheureusement, ça ne suffit pas. Et ils ont connu bien plus de pertes que ce qu'ils ont pu faire...

Résultat, ça ne me facilite vraiment pas la tâche tout ce bordel. En plus avec ces fichus pouvoirs d'invisibilité, je sens que tout ça va être une vraie partie de plaisir... Comme si j'avais le temps de jouer à cache-cache !

Et si j'explosais ? Si je lâchais tout d'un coup, détruisant tout sur mon passage ? Certes je risque d'engendrer quelques pertes du côté de la BSM, mais ça raménerait un peu d'ordre ici. Et puis quelques vies sacrifiées pour les mutans n'est ce pas la plus belle des morts ?

Oui, mais non. Je ne peux pas me résoudre à tuer un être humain alors que je me bats pour lui. Pour tout les autes humains. Une autre idée se glisse dans ma tête.

Le cadavre abandonné par l'inconnue si puissante gise encore à terre. Plus de flingue, mais encore son kit oreillettes-micro. Si je préviens les humains et que certains restent, tout ça sera de leur faute, non ? Je n'aurais donc rien à regretter ni à culpabiliser.

"Capitaine ?"

Une voix crachote depuis l'autre bout de l'appareil.

"Qui êtes-vous ? Veuillez vous identifier."

Question de routine dont la réponse va pourtant terriblement le surprendre.

"Agent Alix, brigade spéciale des vies éphémères. Capitaine, je vous laisse dix secondes pour que vous et vos hommes quittent le quartier après quoi c'est le grand ménage de printemps."
"Mais, Agent Alix, attend..."

Sa voix est coupé par la mienne, froide, autoritaire.

"1"

Panique à l'autre bout du fil. Il rappatrie tout le Monde a grand renfort de cri. Magnifiquement discret. Espérant que les mutants ne se doutent pas de quelque chose.

"2"

J'entends les hommes de la BSM fuirent. Au moins ils ont pris mon ordre au sérieux. Peut être ne sont-ils pas si nul que ça.

"3"

Peut être on-t-il cru à une alarme à la bombe. Sûrement. Car après tout, c'est ce que je suis. Une bombe.

"4"

Je décide de me réfugier à couvert. A présent que les gens partent il serait bête de me faire tuer.

"5"

Le bruit des bottes sur l'asphalte martèlent la rue, résonnant jusque dans le moindre recoin de mon cerveau.

"6"

Au fond, moi aussi j'aimerais leur ressembler. Réussir à m'enfuir.

"7"

Dans l'oreillette j'entends la voix paniquée du commandant répétant "Evacuation, E-VA-CU-A-TION"

"8"

Evacutation.

"9"

A l'autre bout du micro, il n'y a plus personne.

"10"

J'explose. Et le monde devient feu et lumière. Et le monde devient flammes et fournaise. Mon rire résonne contre autours de moi encore plus fort que mon pouvoir.

Je suis une bombe.



(HRP: Moins long que ce que j'aurais voulu... Pas grave pour m'avoir pris ma place Ywëna, I understand (et répare vite ta wifi ^^ !))
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